1. Grâce aux voyages scolaires


    Datte: 04/05/2020, Catégories: f, fhh, couple, jardin, double, fsodo, hsodo, jouet, attache, yeuxbandés, Auteur: Rêveur, Source: Revebebe

    Marie et Pierre se connaissaient depuis le lycée, elle préparait un Bac secrétariat et lui un Bac comptabilité. Ils avaient même fricoté ensemble pendant un petit moment puis s’étaient perdus de vue après leurs examens. Le hasard a fait qu’ils se retrouvent, deux ans plus tard, au mariage d’un ami commun et depuis, ils ne s’étaient plus quittés.
    
    Pierre travaillait pour un cabinet comptable sur Paris et Marie était devenue assistante de direction dans une banque. Après quelques mois de flirt, ils avaient décidé de s’installer ensemble et de se marier. Ils avaient trouvé une petite maison dans un petit bourg à environ 80 km de Paris et chaque jour, ils prenaient le train ensemble pour aller travailler.
    
    Au bout de quelques années et après la naissance de leurs deux enfants, Léo et Caroline, Pierre en avait eu assez des allers-retours sur Paris à longueur d’année. Quand il avait appris queChez Pierrot, le café-tabac du bourg allait fermer pour cause de retraite, il s’était lancé dans l’aventure de tenancier de bar, lâchant ainsi son travail de comptable et apprenant chaque jour à faire le tirage d’une bière sans faux col ou encore bricoler la machine à café quand elle tombe en panne, il avait même appris à faire de la cuisine, ce n’était pas non plus du trois étoiles au guide Michelin, mais la clientèle était ravie de la qualité et du service.
    
    Marie avait trouvé ça tellement surprenant quand Pierre lui avait annoncé ses intentions, lui qui ne fume pas et qui ne ...
    ... boit pas d’alcool, elle lui avait même rappelé que le jour de leur mariage, Pierre avait, pour faire plaisir, trempé ses lèvres dans sa coupe de champagne et avait fait une grimace qui avait fait éclater de rire leurs invités, ils en avaient ri ensemble mais Pierre était décidé, elle le laissa donc faire.
    
    Marie avait fini par quitter son travail sur Paris également car elle n’aimait pas prendre le train seule chaque matin et surtout revenir seule le soir, elle était allée voir le médecin du bourg et lui avait proposé ses services comme secrétaire médicale, non sans mal il avait fini par accepter et Marie travaillait à présent pour lui à mi-temps.
    
    La vie du bourg était reposante, pas de bouchon, pas de pollution, pas de cris ou d’insultes à chaque feu rouge, normal me direz-vous, il n’y en avait pas.
    
    Une boulangerie, une église, le bar-tabac de Pierre et un coiffeur. Le coiffeur était devenu l’ami de Marie. Un petit personnage efféminé qui ne cachait pas son homosexualité, c’est sans doute cela que Marie aimait chez lui, car quand il était venu s’installer dans le bourg, les yeux et les langues y étaient allés de bon cœur pour le salir, mais Xavier n’avait jamais écouté les « on dit », à vrai dire, il se foutait complètement de ce que les gens pensaient de lui :
    
    — Je suis heureux comme je suis, je n’ai de compte à rendre à personne, s’ils ne veulent pas se faire coiffer par un PD comme ils disent, ils n’ont qu’à monter jusqu’à la capitale ! avait-il dit un jour à ...
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