Caresses de concert
Datte: 01/05/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
extracon,
copains,
fête,
intermast,
occasion,
extraconj,
Auteur: Ethan, Source: Revebebe
... paraît que les mecs grandissent moins vite que les filles.
Mon regard s’accroche maladroitement à son décolleté, sur lequel j’ai une vue toute autre qu’en quatrième, du haut de mon mètre soixante-quinze. Elle ne peut pas ne pas le remarquer d’ailleurs.
— Tant qu’ils grandissent bien…
— Haha euh… merci ! dis-je toujours aussi sûr de moi devant ce compliment un brin chipie.
Je n’en reviens pas de l’entendre être aussi mutine avec moi. Je réalise que malgré moi, je suis aussi excité que l’ado puceau que j’étais en 4ème. Je bois pour me donner une contenance. Ses yeux cherchent les miens, comment ne pas y céder ? Ses joues ont rosi également, est-ce le fait de l’alcool pour des films dans nos têtes…
— Et sinon, qu’est-ce que tu deviens ? Tu fais quoi ? Tu as un copain ?
— Oh je fais des études en bio. Eh non, seule en ce moment, et toi, tu deviens quoi ? dit-elle après avoir retiré la mousse sur sa lèvre supérieure d’un doigt tout à fait sexy.
— Je viens d’être embauché dans une boîte de comm… et euh… j’ai une copine, dis-je presque à regret, mais elle ne relève pas.
— On finit celle-là, on en prend une autre et on va se poser pour le concert ? J’ai trop envie d’être devant !
— Oui avec plaisir, dis-je en souriant, trop heureux du dénouement de cette discussion qui prenait un tournant étrange.
Je fais signe au barman de nous en refaire deux, je le paye, finis précipitamment mon verre, et prends les deux autres, un dans chaque main.
— Tu peux finir ton ...
... verre tranquille, je te suis avec le ravitaillement.
Sans me quitter du regard, juste devant moi, elle finit son verre d’une traite, la tête en arrière, la poitrine légèrement cambrée qui plus est. Tout sourire elle pose le gobelet vide sur le comptoir.
— J’ai changé depuis la 4ème !
— Oh sur certains aspects… oui ! Après… j’ai pas eu la chance de te connaître… euh… bien… en 4ème.
Pourquoi faut-il toujours que j’en fasse trop ? Cette fille m’allume, attise un incendie dans mon boxer, et moi… je dis n’importe quoi. Mais elle ne m’en tient pas rigueur, sourire aux lèvres, joueuse.
— C’est pour ça qu’on en profite, pour se connaître mieux ! Allez viens ! dit-elle en prenant une bière de mes mains, et attrapant mon poignet libre de son autre main pour m’entraîner à sa suite.
Je me laisse conduire avec délice, réalisant combien le contact de sa main autour de mon poignet est intime. Je la suis, prenant soin de ne pas lui marcher dessus ni de renverser mon verre, tout en matant éhontément ses fesses dans son jean qui les moule et les met en valeur à la perfection. Avec sa petite taille, elle se faufile sans mal, malgré la foule de plus en plus dense. Je bouscule malgré moi des gens en la suivant mais, pour être honnête je n’y prête guère attention : mon fantasme de 4ème est joueuse et me prend par la main. Enfin presque.
Elle s’arrête enfin, je vois avec surprise que nous avons quasiment atteint les barrières, légèrement sur la gauche par rapport à la scène. Sans ...