53.6 Retrouver Jérém.
Datte: 05/04/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... disparaissait de la surface de la Terre.
Jérém quitte ces lieux ; s’il le faut, à la rentrée, un autre étudiant, peut être un autre petit con ultra bandant, prendra sa place ; comme lui, il baisera des nanas à tout va ; comme lui, peut-être, il dépucèlera ce camarade de classe auquel il a volé le cœur.
Impossible de ne pas me demander où est-ce que nous nous retrouverions désormais pour nos galipettes, si tant est qu’il le voulait. Cet appart va vraiment me manquer. Il s’en est passé des choses entre ces quatre murs... s’ils pouvaient parler…
C’est dur de penser qu’une page se tourne avec ce déménagement, une page de nos vies, et que la prochaine page nous ne l’écririons pas forcement ensemble.
Une page que je sens déjà en train de se tourner à cet instant précis. Bien sûr, je suis content qu’il m’ait permis de monter ; cependant, j’ai quand même une étrange sensation : je le trouve froid, limite hostile à mon égard, comme si ma présence le dérangeait.
En montant les escaliers, je me disais qu’une fois à l’appart, dès la porte refermée derrière nous, il se dessaperait et m’ordonnerait de le sucer, de le faire jouir... j’adore ses « viens sucer » sans appel qui me font vibrer et qui transforment mon envie en besoin ; j’adore son côté macho très sûr et très fier de sa queue.
Mais une fois à l’appart, je le vois avancer vers le lit, ôter son t-shirt, allumer une cigarette et s’allonger.
Je ne l’ai pas souvent vu fumer dans l’appart, sur le lit, cela ...
... semble confirmer le fait qu’il doit être vraiment bien défoncé. La fumée se répand vite dans le petit séjour, elle m'irrite le nez.
Le silence est pesant, son attitude bizarre. Je ne sais pas pourquoi il m’a fait monter, si c’est pour vivre ce malaise.
Ce malaise qui m’ôte tous mes déjà faibles moyens et qui me rend impossible de lui parler comme je l’avais imaginé. Non, ce n’est pas cette nuit, devant un Jérém rond comme une bille, que je trouverai le courage de lui dire à quel point je l’aime.
Je le regarde fumer, son torse nu dépassant de son pantalon porté scandaleusement bas, révélant ce pli de l'aine si sexy, laissant devine à peine le tissu du boxer, barrière de coton qui me sépare de cette queue qui me rend dingue ; trop envie de le sucer pendant qu’il fume.
C’est pas des papillons dans le ventre que j'ai en le regardant, c'est pas mal au ventre, c'est pas des nœuds dans la gorge, c'est comme si j'avais de la lave en moi tellement ça brûle, tellement c'est insoutenable...
Le regard perdu dans le vide, sa chaînette abandonnée entre ses pecs ; son tatouage si sexy ; sa main libre coincée entre la tête et l’oreiller, son aisselle finement poilue bien en vue, dégageant clairement une appétissante odeur de mec. Il continue de me narguer...
En fait, je crois qu’il attend tout simplement que je lui défasse la braguette et que je le suce. Je me décide enfin à me glisser entre ses jambes et à aller à la rencontre de la bête.
« Oui, vas-y, suce moi… ».
Mon ...