Pulsion passion - Histoires de Sexe

Pulsion passion

... prêtes à m’offrir leur corps et leur vertu, et cela gratuitement, par simple perversion.

Jim s’est levé et s’est approché de moi. Son visage est près du mien. Son parfum un peu poivré m’enivre. Comme toujours, Alex s’amuse de la scène qui lui est offerte. Il fait teinter les glaçons dans son verre en souriant. Je sais que je n’ai aucun secours à attendre de lui. Je tressaille. Jim vient de poser une main sur mes fesses. Mises à part les corrections qu’il m’inflige, c’est la première fois qu’il me touche. Je triomphe secrètement d’avoir peut-être mis à jour l’une de ses faiblesses en choisissant cette tenue provocante.« Liliane se maquille comme une pute, s’habille comme une pute… Je me la suis tapée sur mon bureau… »

— Vous considérez-vous supérieure à celles qui offrent leur cul contre du fric, Jane… ?

Mais déjà il s’éloigne de moi. Son geste n’a duré que le temps de sa question, mais tout mon corps s’est liquéfié.

— Non, je voulais dire que…
— TOUTES les femmes ont la fibre de putain dans le sang ! Certaines l’assument plus que d’autres, c’est tout… Quant à la vulgarité que vous prétendez détester, est-ce un hasard si vous avez choisi de vous vêtir comme une putain de bas quartier ?
— Je… J’ai mis ce que j’avais de plus sexy… Pour vous plaire, à vous et à mon mari et…
— Et c’est très réussi, reprend Jim en souriant gentiment. Merci pour cette attention délicate. Vous êtes divine.

Je le remercie en rougissant un peu.

— C’est vrai, tu es très excitante, ...

... renchérit Alex. Je me permettrai toutefois une ou deux remarques. Jim, ne trouves-tu pas que ce sous-vêtement noir sous un chemisier blanc… ?
— Tu as raison, mon cher Alex. Je n’osais pas relever la chose.
— J’en possède un blanc… Vous avez raison… J’ai hésité en choisissant le noir… Je vais aller le changer…
— Ce n’est pas nécessaire, dit mon mari… Retire simplement celui-ci et ce sera parfait.
— Excellente idée, approuve Jim.

Comme d’habitude, j’ai attendu l’approbation du patron de mon mari pour me plier aux exigences. J’en suis un peu gênée. Parviendrai-je un jour à me défaire de ce mauvais pli ?

Mon chemisier ne cache absolument rien de ma poitrine, et surtout pas la turgescence de la pointe de mes seins qui trahit mon état d’excitation. Jim contemple ma poitrine qu’il découvre pour la première fois. Instinctivement, je ramène mes avant-bras devant moi.

— Puis-je aller préparer le repas ?
— Inutile de vous donner cette peine, ma chère Jane. Nous sortons. L’appétit m’a gagné, je vous invite au restaurant.
— Comme vous voudrez… Laissez-moi juste le temps de me changer et…
— Vous êtes parfaite comme ça ! déclare Jim en me tendant mon pardessus. Et s’il vous plaît, ne le fermez pas. La température est très clémente. Vous n’aurez pas froid.

J’implore Alex du regard, mais le salaud me sourit et se détourne.

— Jim, je vous en prie, vous ne pensez pas me sortir dans cette tenue ? De plus, d’après ce que je sais du genre de restaurant que vous avez l’habitude ...