9 ans plus tard
Datte: 30/04/2020,
Catégories:
fh,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe
... chambre était sombre et silencieuse. Ses yeux se posèrent sur le réveil : 2h32. Huang était une masse indistincte sous les couvertures, dormant à poings fermés. Il n’y avait rien.
Poussant un soupir, elle se rallongea, et posa sa tête sur l’oreiller trempé de sueur. Encore un cauchemar. Elle ferma les yeux, mais aussitôt elle vit la carcasse fumante de la voiture, le corps calciné de Nouria, et elle entendait Huang qui l’appelait :
— Il faut fuir, on ne peut rien faire, c’est fini ! Suivez-moi !
Elle entendit ses cris, ses supplications… Amel se tourna sur le côté pour regarder son compagnon. Neuf ans déjà s’étaient écoulés. Neuf ans de guerre ininterrompue contre les vampires. Neuf ans de violence, de sang, de peur. Neuf ans depuis la mort de sa petite sœur. Depuis la disparition de Ben.
Elle soupira et souleva les draps sous lesquels Huang dormait profondément, les yeux clos. Elle savait que lui aussi était hanté par son passé et ses démons personnels. Il était beau. Malgré leur différence d’âge, ils se comprenaient. Ils se soutenaient, tous les deux. Elle l’aimait profondément. Elle posa sa main sur sa joue et lui caressa le visage tendrement.
Depuis qu’ils vivaient à Hong Kong, elle ne cessait de se poser des questions : Ou était Ben ? Vivant, mort ? Le retrouverait-elle un jour ? Et les assassins de Nouria ? Et de Pigneaux ?
Huang poussa un soupir et entrouvrit les yeux. Ils se regardèrent.
— Dors, fit-il d’une voix pâteuse.
— J’y arrive ...
... pas.
L’homme se rapprocha un peu et la serra contre elle. Elle l’embrassa sur le front.
— Tu ne t’arrêtes donc jamais de penser ? L’interrogea-t-il.
Amel ne répondit pas. Elle se baissa un peu et poser ses lèvres sur les siennes.
Il passa ses mains dans son dos, et la serra contre lui, la faisant frissonner en l’embrassant dans le cou.
— Je ne sais pas comment tu fais pour dormir, lui chuchota-t-elle.
— Je suis éreinté.
Il l’embrassa doucement, et avant que l’un et l’autre n’en prenne conscience, leur baiser devint fougueux, passionné, ardent ; leurs langues vinrent se mêler à ce baiser nocturne.
Le sexe, c’était une bonne thérapie contre l’horreur.
Les mains de Huang descendirent el long du corps nu d’Amel, se posèrent sur les fesses rebondies, remontèrent et se glissèrent sur le ventre, pour venir enfin saisir les seins ronds.
Huang se baissa et vint lécher doucement les pointes. Amel ferma les yeux et poussa un soupir. S’abandonnant à son amant, elle sentit les lèvres et la langue de l’homme parcourir son ventre, ses hanches, remonter sur sa poitrine, dans son cou, sur son visage, puis redescendre, et lorsqu’elle écarta les jambes, elle poussa un long gémissement en sentant la langue chaude sur son sexe.
— Oui…
Avec une délicatesse presque féminine, Huang s’appliqua à lécher le sexe offert, suçant les lèvres, glissant sa langue à l’intérieur, puis la ressortant pour effleurer le clitoris.
— Hmm…
Lorsqu’il la sentit sur le point de jouir, Huang ...