9 ans plus tard
Datte: 30/04/2020,
Catégories:
fh,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe
... taire en lui plaquant une main devant la bouche.
— Chut ! souffla-t-il en retenant sa respiration.
Mélanie lui mordit les doigts. Il sursauta, mais il découvrit aussi que cela lui plut. Il appuya d’avantage sa main pour qu’elle le morde plus fort.
Mélanie eut un regard brûlant envers son collègue.
Bien que le visiteur soit encore derrière la porte, à se changer, JP se baissa pour lécher les seins de sa collègue. Il mordilla les pointes dressées, les suça, les téta avidement. Mélanie, les yeux clos, se mordait les lèvres pour ne pas crier.
La porte se referma, ils l’entendirent tous les deux. Mélanie prit entre ses mains le visage de son amant pour le faire se relever.
— On devrait y aller. La nana qu’on a croisée va se demander ce qu’on fout.
JP l’interrogea du regard.
— On peut pas finir ?
— Plus tard, ok ?
Déçu, le jeune homme se releva et ramassa ses fringues, la queue dure comme de la pierre. Mél, les seins encore souillés de salive, lui chuchota à l’oreille :
— Je sais déjà ce que je veux comme dessert, à midi.
Ce faisant, elle caressa le sexe de JP.
— Alors mets m’en de côté…
Elle le regarda se rhabiller, toujours nue, le sexe dégoulinant de cyprine. Heureusement qu’elle avait des lingettes dans son sac. Elle l’attira à lui par la nuque et l’embrassa sauvagement. JP ne savait plus ou il en était.
— Tu as eu tort de ne pas croire à cette histoire, lui chuchota-t-elle avant de passer sa langue sur ses lèvres.
— Quelle histoire ...
... ?
— Celle du mec.
JP posa ses mains sur les fesses de Mélanie.
— Ah bon ?
— Oui.
La jeune femme plongea ses yeux dans les siens et ouvrit la bouche.
— Parce que, moi-même, je suis un vampire.
JP n’eut le temps que d’apercevoir les canines qui poussaient dans la bouche ouverte, que déjà elle avait enfoui sa tête dans le cou de sa proie. Il sentit quelque chose de pointu, et c’était déjà fini. Il sentit ses forces foutre le camp, et sa dernière pensée fut tronquée :
— Non, ce n’est pas poss…
J’ouvris les yeux et il me fallut quelques secondes pour me situer. Où étais-je ? Puis la mémoire me revint. Je tournai la tête et crus voir la voiture en train d’exploser.
— Non !!
Je bondis hors de mon lit et me retrouvai sur le sol.
— Nouria…
Mais mon appel resta vain. Cela faisait des années qu’il restait vain.
Je me relevai et m’assis sur mon lit, la tête en compote. Toujours cette porte close. Toujours ces murs vides. Toujours cette fenêtre avec des barreaux.
Je fermai les yeux. Je ne cherchais même plus à me demander quand j’allais sortir. La réponse des psy étaient la même depuis six ans. À force, je n’espérais plus. Comme je n’espérais plus avoir de la visite. Je n’espérais plus voir un jour quelqu’un apparaître pour me donner des nouvelles d’Amel. Je ne savais même pas si elle était encore en vie.
Par contre, j’espérais vivement qu’un jour, ou plutôt une nuit, quelqu’un ou quelque chose ne se faufile dans ma chambre, et n’achève le boulot ...