1. Gardes de nuit.


    Datte: 26/04/2020, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byfantasiia, Source: Literotica

    Comment en suis-je arrivée là? A partir de quand tout à basculé? Et surtout que faire maintenant?
    
    Pourtant, durant les premiers mois de travail avec Mathieu, rien dans son comportement n'avait laissé présager la suite.. Je dois même avouer que c'était mon collègue préféré. Depuis que j'avais commencé ces gardes d'aide soignante de nuit, je n'avait eu comme binôme infirmier que des machos arrogants et fainéants. Tandis qu'avec Mathieu c'était tout le contraire, il était drôle, très cool et ses histoires de nouveau père de famille étaient toujours sympa à écouter. Il me parlait souvent de sa femme, sa petite fille, et pourtant je ne sentais pas nos 20 ans d'écart..
    
    Et puis une nuit, sans savoir pourquoi, il a changé du tout au tout.. Je m'en souviens comme si c'était hier : Nous étions dans la chambre de Mme Plassman, petite mamie tombée sous le charme de Mathieu qui n'essayait même pas de s'en cacher. A la fin du soin elle s'était exclamée "Je crois que la meilleure façon de vous remercier Mathieu est de vous embrasser". Nous étions partis en fou rire et l'avions laissée pour prendre notre pause. Sur le chemin de la salle de repos, nous rigolions encore de son aplomb en plaisantant sur le "charme légendaire" de Mathieu. C'est, arrivés dans la salle, qu'il m'attrapa le bras pour me mettre face à lui et me dit:
    
    "honnêtement Lia.. j'aurai préféré que se soit toi qui me demande un baiser"
    
    Surprise je lui souris
    
    "le fantasme de la minette en blouse ça fera ...
    ... toujours vendre" et essayai de reculer, mais c'est là que sa poigne devint plus forte :
    
    "Juste un baiser s'il te plaît Lia, ça restera ente nous"
    
    J'ai lu dans ses yeux un mélange d'excitation et de peur, et c'est là que j'ai compris qu'il était sérieux. J'eu un rire nerveux
    
    "Arrête tes bêtises, qu'est-ce que tu me fais? On est juste des collègues, de très bons collègues certes, mais il n'y aura rien de plus"
    
    A ces mots je vis son regard s'assombrir, la peur le quitter pour laisser la place à une sorte de froideur qui me fila des frissons. Il resta quelques secondes à me fixer calmement tout en me tenant toujours le bras et moi je restais là sans savoir comment réagir. Il relâcha peu à peu son étreinte pour finir par me caresser le bras
    
    "ta peau est si douce.. S'il te plaît, ça fait tellement longtemps que j'en ai envie..
    
    _S'il te plaît quoi? Tu crois qu'il suffit de supplier une fille pour qu'elle t'embrasse? Arrête un peu, ça devient n'importe quoi!
    
    _Ah ouai t'es plutôt du genre à aimer quand ça se passe de force, c'et ça?"
    
    Sa question déclencha en moi une angoisse qui me paralysa sur place. Avait il fait une allusion au viol? Qu'est ce qui lui prenait?
    
    Il se colla contre moi sans que je sois capable de reculer, j'étais hébétée, comme figée sur place. C'est là qu'il m'embrassa. Le contact de sa langue humide et visqueuse qui se baladait sur mes lèvres ainsi que l'odeur de son parfum trop musqué m'écœurèrent et me ramenèrent à moi-même. J'essayais de le ...
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