1. Une grande Fille brune


    Datte: 25/04/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Jpj, Source: Hds

    ... à son goût.
    
    Mais, en tirant la gueule, elle a obtempéré et est revenue poser devant la grande fille brune les deux verres embués, d'un geste brusque avec menton pointé dans la direction du garçon comme toute explication.
    
    Lui, arrivait, son plateau sur la main avec un grand sourire.
    
    Il a dit, les huîtres faudra partager mais pour le Graves, on a chacun son verre.
    
    Elle était vraiment grande, même assise, avec un visage anguleux, nez aquilin et pommettes saillantes. Elle n'avait rien, ni sac ni clefs, cela l’étonnait. Elle a fait un geste discret pour indiquer la chaise en face d'elle.
    
    Lui était chagrin de devoir tourner dos au Bassin. Alors il a pris la chaise et l’a menée auprès d’elle pour s’assoir, hanches à touche, les deux regards sur la mer.
    
    L’idée des huîtres, des verres, du Graves, de l’île verte en face, cette idée-là lui a bien plu et elle a souri et tous deux se sont souri.
    
    La servante était, tous comptes faits, sympa et est arrivée une assiette en main avec deux crépinettes grésillantes. Elle a dit, c’est mon cadeau à vous deux. Les saucisses c’est bon de bon avec les huîtres d’ici. Régalez-vous, les amoureux.
    
    Et eux se sont touché la main, un peu émus d’avoir été ainsi devinés avant même d’avoir eu le temps de se chercher ... de se trouver.
    
    Ils regardaient la femme et pensaient, inouïe clairvoyance de cette serveuse qui a tout compris.
    
    La brune était souriante et ils ont mangé les saucisses et les huîtres en bonheur de connivence, ...
    ... face au Bassin plein de sa marée haute. Les seins gonflaient le chemisier blanc, larges épais avec tétons sombres et mous qui marquaient l’étoffe en grande aréole. Manifestement elle ne portait ni soutien-gorge ni brassière.
    
    Enfin, du moins, ce jour-là.
    
    Lui bichait, yeux braqués sur son thorax, en toute simplicité.
    
    Le Graves leur avait un peu tourné la tête et ils devisaient de balivernes sans signification aucune, yeux perdus sur les brumes marines derrière l’île.
    
    Il a réglé, elle s’est levée et l’a entraîné de sa main crochée à la sienne par l’escalier blanc sur le sable de grève entre les varechs. La plage était déserte. Quelques chemins de fer rouillés descendaient des cabanes jusque dans l’eau.
    
    Entre une pile immense de tuiles chaulées et un cabanon de bois noir elle a avisé une litière de varech sec et l’a tiré à ses bras pour le culbuter à l’abri ensoleillé chaud et douillet.
    
    Le long cou était doux à ses lèvres et il s’est énivré du parfum. Brusquement une bouche ardente l’a assailli, sans crier gare, pour le violer de langue intrusive dure et saliveuse.
    
    Le soleil de mai baignait ses fesses à travers le pantalon noir. Il roula sur elle bassin inquisiteur entre les cuisses écartées sous la jupe troussée. Sa chaleur l’innondait et il sentait sur son buste le volume des seins et contre son pubis en cherche le creux de l’autre pubis.
    
    Sa bandaison était superbe et elle l’a voulu dégager, libérant l’ardillon puis, à deux mains, abaissant pantalon et ...