1. Amline , déboires et fantaisies


    Datte: 04/04/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Jundu, Source: Hds

    ... son pantalon puis repris possession de la salle de bains. Maquillage , broching, pouponnage à l’ arrache ,le sèche- cheveux était un peu dégueu mais fichtre. Un mouchoir de plus récolta la tristesse poignante de Amline. Elle jeta à la poubelle ces petits déchets et nettoya le lavabo histoire de pas faire la conne. Sa haine monta, la répugna mais sa journée de Samedi valait mieux que sa dépression. Simon était là en cas de craquage imprévu. Lui en caleçon , imaginant qu’ elle soit encore en lingerie accourut à son appel et la vit en haut de l’escalier qui sanglotait désespérée. Il monta et la pris dans ses bras ou elle s’ étreint . Elle sécha ses larmes et dits :
    
    -Je ne tiens plus, ce con a été trop loin !
    
    -C’est dégelasse,
    
    -J’ai horreur de ces salauds, je n’ arrive jamais à les éviter , je me coltine les pires ...
    
    -Ah ça, c’est une poisse infernale, mais la roue tourne tu trouveras le meilleur . Je te connais un peu, tu mérites un gars bien , tu es tellement gentille , tu as un cœur toi !..
    
    -J’en peux plus, j’en ai marre…si ça continue je vais faire une connerie.
    
    -Non, ressaisis toi, calme toi , dis -moi ce qui te tracasse , viens on va parler ensemble pour te tranquilliser…
    
    -Oui d’accord.
    
    Puis une voix surgit de dehors. C’était Jean -Luc qui jouait au ballon avec sa fille.
    
    Amline proposa : tu me raccompagnes chez moi ? On pourra parler un peu ,ça me fera du bien.
    
    -Oui d’accord, avec plaisir, je veux bien t’aider tant que je ...
    ... peux.
    
    -Merci Simon ça me touche.
    
    -De rien, ne t’inquiètes pas.
    
    -Merci.
    
    A la suite de cette éprouvante accolade, Simon se doucha rapidement , s’habilla et quitta son domicile avec Amline et embarqua dans la voiture de la jeune femme, une vielle Peugeot rouge.
    
    Elle habitait à 15 bornes de là, Dans Saint-Pierre-d’Alcaiyède, son village adoré. Son nid d’amour entre des arbres impressionnait de ravissement sous les houppiers touffus et verts , menu et d’ âme mythique on eut dit une maisonnée d’ un conte pour enfant ou d’ un monde oublié, des fleurs au balcon et dans les clôtures , des chants d’ oiseau à en percer les mirettes. Elle gara sa Peugeot en face de la fenêtre dont le volet n’ était pas fermé c’est à dire celle de droite lorsqu’ on est sur la porte d’ entrée regardant la route. L’autre fenêtre à gauche sous le volet clos état ouverte pour laisser un courant d’air oxygéner l’ intérieure dans lequel , en y pénétrant et observant la décoration on nageait dans l’absence précédente , rompue désormais. Elle fonça dans la cuisine et me proposa le salon , dans la pièce de gauche , en entrant. La cuisine derrière la pièce sombre de droite avalait Amline dans les rayons de soleil qu’ elle mis au monde , sur les éviers clairs , couleur de terre , sous un mobilier lazuré dans les même tons , bénissant des chaises , une table nappée et un dessous de table peint de fleurs rouge . Le grand carreau offrait une vue idyllique des bois , assez lointaine, ou les secrets champêtres s’ ...
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