Les balades de Marion
Datte: 23/04/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
inconnu,
jardin,
caférestau,
collection,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
préservati,
pénétratio,
exercice,
Auteur: Emily, Source: Revebebe
Marion est une fille qu’on remarque. Elle est arrivée depuis un peu plus d’un an dans cette ville pleine de charme. Elle est venue y faire ses études, et découvre au fil des mois les plaisirs de l’indépendance fraîchement acquise de ses parents. Un de ses plaisirs consiste en de longues balades solitaires à travers la ville. On lui dit souvent en soirée, lorsque les langues se délient et l’atmosphère s’échauffe, l’avoir déjà remarquée, alors qu’elle se baladait, à cause de sa démarche si caractéristique.
Quand elle marche, elle aime promener son regard sur les gens. Elle cherche à capter le regard du passant, elle espère y déceler une étincelle, un signe. Elle cherche l’excitation dans ce micro-flirt, le temps d’une seconde. Elle éprouve une certaine ébriété à marcher au milieu des gens, surtout la nuit. Elle aime voir les gens vivre, croiser leur regard et continuer son chemin, l’esprit enflammé par toute une série de scénarios érotiques.
Parfois, il arrive qu’elle ne continue pas son chemin. Alors, elle cherche à suivre les pas d’une personne dont le regard particulièrement intense a éveillé en elle curiosité et désir. Elle s’approche, frôle le propriétaire de ces yeux envoûtants, le dépasse. Plus loin, elle l’attend, à nouveau capte son regard, lui répond, promet plein de belles choses. Il ralentit, il hésite, intrigué, tenté, mais bien trop craintif que tout ce petit manège ne soit qu’un fruit de son imagination.
Il l‘interpelle, lui demande où elle va. Elle ...
... sourit et répond qu’elle aime se laisser porter par les circonstances. La réponse semble lui plaire, il décide en son for intérieur d’être une circonstance fort agréable.
Elle porte une petite robe rouge. Fluide, mais près du corps, sans manches avec deux larges bretelles. Lorsqu’elle bouge, il peut apercevoir la naissance de ses seins et ainsi constater qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Elle semble aimer l’inconnu, avoir soif de sensations et lui inspire un sentiment de liberté teinté d’une pointe de rébellion.
Il porte un t-shirt monochrome noir et une paire de shorts de la même couleur. Ses cheveux forment de jolies boucles sur son front. Son regard est perçant, même à travers sa chevelure. Sa peau, légèrement basanée, brille sous la lumière du lampadaire jaune qui éclaire la rue piétonne dans laquelle ils s’engagent côte à côte.
Elle le provoque du regard et lance :
— Tu te sens capable de m’accompagner dans la suite de ma balade ?
Deux minutes plus tard, ils descendent les 297 marches qui les séparent de la rivière. Elle mène la marche et il en profite pour admirer à la dérobée sa silhouette gracieuse. Ils ne parlent pas beaucoup. Aucun ne veut risquer de briser leur fragile équilibre et la tension entre eux ne s’en trouve qu’exacerbée.
Elle se retourne brusquement, surprend son regard, sourit et lui demande son nom.
— Je m’appelle Tim, répond-il.
Ça lui suffit.
— Et toi ?
— Moi, c’est Marion.
Elle ment, il l’apprendra plus tard, mais elle ...