Les amoureuses
Datte: 23/04/2020,
Catégories:
ffh,
fbi,
couleurs,
couplus,
Oral
69,
fsodo,
Auteur: Olivier J., Source: Revebebe
... approche sa bouche de sa cavalière, qui se recule. Raté. Quelques notes de flûtes plus tard, elle repart à l’assaut. Cette fois, Samia ne bouge pas, mais elle garde les lèvres closes et elle a une mine de dégoût. Stéphanie ne lui dépose qu’un petit bécot sur les lèvres. À la troisième tentative, la brune est moins crispée. Lorsque les lèvres se touchent, Samia entrouvre timidement la bouche. Thierry n’en perd pas une miette et il jubile. Stéphanie tente de forcer sa langue entre les lèvres de l’autre femme. Elle a un mouvement de recul :
— Nooon ! Pas toi ! Pas ici ! Pas…
Elle s’agenouille et se prend la tête entre les mains. Stéphanie vient pour la consoler :
— Excuse-moi.
— Je veux rentrer chez moi. C’est tard pour les transports.
— Je te raccompagne ?
— Oui.
Stéphanie se sent honteuse de l’avoir brusquée. Elle s’est comportée comme un mec ! Elle a voulu la forcer à l’embrasser. Quelle conne ! Thierry, lui, est déçu : sa soirée coquine tombe à l’eau. Dommage qu’elles n’aient pas joué le jeu… Frustré, il débarrasse la table, empile les assiettes et remplit le lave-vaisselle. Samia a tout de suite remis son manteau. Elle veut partir au plus vite. Oublier cette soirée. Oublier ce couple de pervers. Stéphanie doit se hâter pour s’habiller à son tour. La Citroën C1 roule silencieusement. Aucune des deux n’ose briser la glace. La passagère se contente d’indiquer les directions. Sa tête est toute chamboulée. Embrasser une femme, c’est plus compliqué que prévu ! ...
... C’est sûr que l’autre, elle doit avoir l’habitude ! Dans les films, les jeunes Françaises n’arrêtent pas de flirter entre elles ! La conductrice finit par dire :
— Je suis désolée. Je ne sais pas ce qui m’a pris…
— C’est pas grave. J’ai été conne.
— Mais non, c’est moi qui ai voulu te forcer…
— Non, c’est moi. Je n’aurais pas dû…
Pas dû venir ou pas dû me dérober, Samia ne sait plus. Alors que Stéphanie change de vitesse. La passagère en profite pour poser sa main sur la sienne, puis lui prendre la main. Lorsqu’elle arrive au pied son appartement, Samia regarde Stéphanie droit dans les yeux :
— Gare-toi… Et euh… Viens m’aider à ouvrir la porte. Elle est lourde et parfois, elle ne s’ouvre pas.
— D’accord.
L’histoire de Samia n’est pas très crédible, mais Stéphanie acquiesce. C’est un vieil immeuble avec une porte cochère. Lorsque Samia compose le code, Stéphanie pousse la porte, qui s’ouvre facilement. L’entrée est un passage avec des boîtes aux lettres, qui débouche sur une cour. L’ampoule du passage est grillée depuis des semaines, l’office HLM ne la remplace pas et en cette nuit noire, il est plongé dans la pénombre. L’Algérienne prend la main de la Bretonne et l’entraîne à l’intérieur :
— Viens…
Lorsqu’elle franchit la porte, la brune la prend dans ses bras et elle se jette sur sa bouche. L’embrassée est surprise, mais elle apprécie le baiser. La porte s’est refermée et personne ne peut les voir. Elles s’embrassent une fois, deux fois, trois fois, ...