À nous la liberté !
Datte: 21/04/2020,
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Partouze / Groupe
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Auteur: Viona, Source: Revebebe
... cherche son plaisir.
Tenez, voyez Charlotte. Elle est là tranquillement assise, un livre à la main, sur ces chaises si particulières du Jardin du Luxembourg. Il est 19 heures ; le soleil est encore fort, mais elle le recherche, le chemisier sage légèrement déboutonné et la jupe remontée pour se découvrir à mi-cuisses. Elle tranche devant ces hommes et ces femmes, touristes ou Parisiens qui concourent à qui aura la tenue la plus légère.
Je suis avec Marine. Marine, c’est une rencontre « Net » avec qui je drague quelquefois. Elle est bi et aime bien m’accompagner. Sa présence est un plus non négligeable, car un couple est toujours plus rassurant pour celles qui ont perdu l’habitude de la liberté.
Moi, je reste en retrait, et c’est Marine qui va au contact. Je suis trop loin, mais je connais les grandes lignes de sa technique.
— Excusez-moi, je peux m’installer à côté de vous ?
La femme lève la tête, découvre une jeune femme qui la dérange dans sa lecture. Mais Marine est une belle blonde, correctement habillée, même si ses formes sont bien visibles sous son polo et son short serré. Elle est rassurée : ce n’est pas une de ces jeunes étrangères qui vous importunent et cherchent à détourner votre attention pour vous voler.
— J’attends mon copain, et si je reste seule je vais me faire aborder tout le temps. C’est lassant, même si c’est flatteur.
La femme accepte.
— Et vous, ils ne vous importunent pas ?
— En général, non.
Voilà, c’est parti.
— Ah ! ...
... Mais vous avez un truc ? Comment vous faites ? Vous avez tout ce qu’il faut pour attirer les hommes, et avec cette chaleur ils ont le sang chaud et croient que les femmes ont le feu au cul. Excusez, mais c’est exactement cela.
La femme sourit. En une phrase, Marine vient, par ce compliment indirect, de remettre la lectrice « sur le marché ». Une jeunette la trouve belle ! Mieux : le mot « cul » ramène les choses au niveau fondamental, le sexe.
Elles parlent. Le lien est établi. Marine la fait parler, essayant d’en savoir un peu plus. Surtout, elle considère la femme comme une amie, une confidente, oubliant la différence d’âge, n’hésitant pas à parler d’amants, de sexualité, de ce copain qui doit arriver et qui est un amant merveilleux.
Eh oui, un peu de publicité ne nuit pas.
Lorsqu’elle pense que c’est bon, elle s’arrange pour me faire un signe.
J’arrive. Enlace ma copine. Fais l’homme galant qui demande si sa voisine est une amie, etc., etc.
Moi aussi je mets la femme, Charlotte, « en valeur ». Je cherche son regard, me laisse surprendre alors que je glisse mes yeux dans son décolleté ou au plus haut des cuisses découvertes. Enfin, grand seigneur, j’invite les deux au restaurant, « petit coin de paradis, sympa, dans le quartier des halles ».
Charlotte refuse, bien sûr : « Je vais vous déranger, patati, patata… »
Marine plaisante : « Charlotte, ne me laissez pas seule avec ce satyre. Regardez-le : il ne pense qu’à une chose. Nous ne serons pas trop de ...