Sans mâle et sans tabou (4)
Datte: 20/04/2020,
Catégories:
ff,
fsoumise,
humilié(e),
chantage,
Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe
... pulsations se répercutent délicieusement dans sa paume, dans sa chair, l’emplissant peu à peu d’un bien-être insidieux et persistant qui la rend toute chose. Caresser un vrai sexe ne lui aurait pas fait plus d’effet, elle s’imagine des choses, une situation qu’elle n’a jamais connue et dont l’expérience est divinement excitante. Sa main échappe à son contrôle, audacieuse et adroite, esquissant un va-et-vient accéléré, se pressant ardemment sur le faux pénis. Sandra a senti le changement et esquisse un sourire victorieux en observant intensément sa partenaire, tandis que les yeux égarés de celle-ci se détournent aussitôt et que son visage devient cramoisi. Pour l’exciter davantage, Sandra se met alors à agiter les reins pour se frotter contre elle, suivant le rythme de la main qui va-et-vient en serrant si fort le gode qu’elle en est crispée. Leurs bouches se dévorent sauvagement, dans une passion si brutale que Salma semble reprendre ses esprits, s’écartant brusquement de sa partenaire, comme pour échapper à son emprise. Confuse, elle tente de comprendre ce qui lui arrive. Un voile épais lui brouille la vue et une boule lui noue l’estomac tandis qu’un tremblement voluptueux agite tout son corps. Cette boule au milieu du ventre, c’est de la faim, un désir primitif qui lui assèche aussi la gorge. C’est dans un état second qu’elle voit Sandra reculer. Celle-ci s’étend à même le sol, allongée sur le dos, avec toujours cet impressionnant phallus gonflé et bien raide qui pointe ...
... droit vers le plafond. Devant cette vision indécente et ce silence qui se prolonge, Salma a brusquement l’impression d’étouffer, d’être écrasée par la tension qui l’habite, comme si la pièce tout entière se rétrécissait et se faisait trop rare en oxygène. Elle se sent défaillir, gagnée par une violente bouffée de chaleur. L’inconnu de ce qui l’attend l’oppresse, l’emplissant d’une sourde anxiété qui se mêle malheureusement à une vive curiosité sensuelle qu’elle ne peut réfréner. Jamais elle n’a eu autant conscience de sa faiblesse, maudissant de toute son âme un corps qu’elle ne reconnaît plus et qui frémit dans l’attente des événements. Comme elle semble hésiter, Sandra l’appelle d’une voix presque suppliante :
— Allez, viens… Monte sur moi.
Salma avance sans qu’elle le veuille, comme si ses jambes ne lui obéissaient plus. Elle s’immobilise à l’aplomb du gode tendu que Sandra maintient bien droit, dressé vers le haut. Puis, enfin, elle enjambe le faux pénis, cuisses écartées, intimité ouverte. Lentement, le buste bien droit, elle fléchit les genoux et, millimètre par millimètre, s’abaisse sur le gode. Comme une chose vivante, celui-ci trouve sa voie, atteint le bulbe fendu, pénètre un peu. L’énorme phallus en latex écarte les chairs, distend les lèvres intimes, s’enfonçant davantage. Puis, d’un coup, il glisse dans la longue fente charnelle aux muqueuses déjà mouillées, gonflées d’un désir impétueux. Le gode semble happé, pressé, absorbé par un puits humide et chaud dans ...