1. Ça c’est passé simplement 9


    Datte: 20/04/2020, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Macerou, Source: Hds

    Mercredi 15 octobre 1986 – Le soir
    
    Du au regroupement des entreprises de TP, l’organisation devait être complètement modifiée, ou plutôt devait évoluer, donc le siège avait provoqué une grande réunion, à Poitiers, au niveau du quart sud ouest pour nous parler de la réorganisation de l’entreprise au niveau local. Nous étions une cinquantaine de cadres et encadrement technique et administratif à être invité. Les éloignés comme moi, devions arriver le Mercredi soir, pour être prêts au démarrage de cette réunion le jeudi à 9,00 h, le départ pour le retour étant prévu, pour les éloignés le vendredi matin.
    
    Ce que je savais c’était que la grande responsable de l’organisation était Mireille, ce qui m’assurait de la revoir après près de 17 mois, où nous n’avions eu aucun contact. Enfin, cela n’est pas tout à fait exact, dans la mesure où, quelques temps après mon installation dans mon nouveau poste, nous avions pris contact par téléphone, mais passant par nos standards réciproques, nous avions vite compris et stopper toutes conversations personnelles, celles-ci pouvant être entendues par les standardistes. C’était donc pratiquement des retrouvailles, enfin une espérance de mon coté.
    
    Nous devions donc nous rendre dans un hôtel assez grand pour accueillir toutes ces personnes. Je le connaissais bien pour y avoir séjourné plusieurs fois et qui me rappelait les très bons souvenirs dont la nuit passée avec Mireille. J’arrivais vers 19,00 h et entrais dans le hall d’accueil. Il y ...
    ... avait, bien indiqué, un desk spécial pour nous, où je me rendis. La première personne que je vis fut Mireille. S’en suivit le dialogue habituel et courtois entre personnes se connaissant bien et ayant travaillées dans la même agence. Elle m’expliqua que nous serions par table de 10 et qu’elles les remplissaient par ordre d’arrivée, (ordre de la direction) de façon à ce que les gens ne se regroupent pas par centres, … et rencontrent les personnels des autres centres souvent éloignés. Egalement elle me remit ma clé portant le N° 102. Pendant tout son discours, je remarquais qu’elle avait un corsage blanc avec un large col, qui s’étalait sur une veste de tailleur gris bleuté très élégante, qu’elle était maquillée, certes discrètement, mais bien maquillée, enfin elle avait les ongles parfaitement fait, ce que je n’avais jamais vu avant. Comme j’ai mauvais esprit, je me suis dit qu’elle était au minimum passé chez une manucure, et peut-être chez l’esthéticienne pour le maquillage, mais il m’arrive d’avoir très mauvais esprit.
    
    Après ces explications elle me remit une enveloppe kraft, avec le tampon de l’hôtel (Certainement un appel de mon agence de Bordeaux, naturellement « extrêmement important », mais ça attendrait). Je la mis dans mon attaché-case. Enfin Mireille se retournant vers une autre jeune femme qui était elle aussi à l’accueil : « Annie, je vous laisse. Vous prenez en charge les nouveaux arrivants, je vais dans ma chambre, prendre une douche, et serais de retour dans ...
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