1. Les émois de Valériane - 1/3


    Datte: 19/04/2020, Catégories: hplusag, hotel, voiture, autostop, intermast, Oral init, Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe

    ... prête à se contenter de n’importe quel quidam afin de s’assouvir ? Ces questions pour obsédantes qu’elles soient me paraissent à cette heure ouvrir à des réflexions trop compliquées. À l’encontre de mes craintes, ses chairs, certes un peu flasques et fanées, restent convenables, les bourrelets adipeux quoique présents ne sont ni trop nombreux ni trop marqués et les denses frisottis cendrés qui ornent son torse me plaisent plutôt. Lorsqu’à genoux, il se faufile entre les miens, je suis surprise par la souplesse et la douceur de sa peau.
    
    Un brasier dévore bien vite mon entrecuisse qu’il fourbit de mains et de bouche. Les unes et l’autre générant la plus totale confusion de sensations, si enchevêtrées que je ne distingue plus lesquelles sont à la source de cet élancement ou de ce délectable tourment. Elles enserrent ma jambe et remontent à l’unisson.
    
    Alors qu’il n’y a que peu, au restaurant, je redoutais qu’il ne porte son doigt à mon sexe, maintenant, de tous mes vœux, j’y appelle sa langue, sa bouche. Un éclaireur habile tâte furtivement ma vulve trempée puis se perd dans mon buisson aussi humide qu’ardent. Je me jette en avant pour tenter de le happer et l’emprisonner. Cette attente me brise et je l’interpelle de mes plus vibrantes plaintes quand enfin il se décide à donner sa langue à la chatte. Mes soupirs se font alors gémissements et il multiplie ses élans, mes gémissements deviennent mugissements lorsqu’il titille mes intimités de toutes ses adresses. C’est comme ...
    ... si je me réduisais à mes clitoris et vagin seulement, et puis ça explose et déferle, le feu qui enflamme mon ventre se propage, gagne mon abdomen entier, mon poitrail et ma tête. Je resserre mes cuisses et sens le fourmillement de sa barbe contre elles tandis qu’il revient taquiner mon bouton d’amour, l’épicentre d’où irradient des tumultes d’allégresse qui balayent toutes les parcelles de mon corps. C’est insupportable tant c’est bon et je crépite en ouvrant des bondes qui ne sont en rien extinctrices. Je jouis, oui, impudique je jouis et me répands dans son gosier, m’y libère de mon adolescence attardée, de mes infantilisantes timidités, du poids d’une pesante bienséance surannée, de toutes ces fausses candeurs et vraies innocences qui m’ont tant bridée.
    
    On ne m’a jamais fait ça, jamais je n’ai atteint à ce degré de volupté, mais j’en suis déjà et pour longtemps addicte. C’est bon, c’est long et je ponctue mon plaisir de roucoulades sonores et crie, sans nul doute !
    
    — J’ai crié ?
    — Vous avez dit des choses ignobles qui ne se répètent pas, mais en prenant la précaution de les étouffer dans de perçants et retentissants feulements.
    
    Après une poignée de secondes, il ajoute :
    
    — À mon tour.
    
    Tout absorbée par les émois qui me secouent toujours, je ne comprends pas.
    
    — Quoi donc ?
    
    Je m’assieds sur le lit pendant qu’il se redresse et se rapproche de moi, tendant sa braguette vers ma lippe. La demande ne saurait être plus explicite. Bien qu’encore tout égarée par ...
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