Les Plaisirs du Bourg
Datte: 17/04/2020,
Catégories:
fh,
ff,
fff,
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
Lesbienne
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... réponse moqueuse, mais ce soir-là, Üscheni ne se sentait pas le cœur de railler qui ce soit. Elle se contenta de ne pas réagir.
Elle n’avait pas réagi davantage lorsqu’elle avait senti les doigts de l’homme lisser ses cheveux longs et caresser sa nuque. Seppi avait entonné une tendre serinette dont la douce mélodie n’avait pas tardé à l’attendrir.« Il a une belle voix le bougre et ne bégaye pas lorsqu’il chante », avait-elle pensé, amusée par le constat. Ses pleurs s’étaient taris peu à peu. L’homme l’apaisait, sa douceur la touchait, l’étonnait.
Bien qu’elle restât sans broncher, Seppi ne profitait pas de la situation ; sa main, inlassable et patiente, caressait ses cheveux, du haut du crâne jusqu’aux pointes, au milieu du dos. Et ce mouvement, doux et répété, réveilla la fièvre insensée qui avait failli pousser la jeune femme à plonger dans l’orgie. Chacune de ces caresses provoquait des sensations grandissantes, des picotements délicieux. Üscheni se laissa faire, longtemps, appréciant la patiente retenue de l’homme…
Puis, brusquement, elle prit sa décision ! Se relevant prestement, elle attrapa la main du bonhomme, l’obligea à se relever à son tour et l’entraîna, le tirant à sa suite, vers l’orée du bois. Tout en courant et le tirant vigoureusement, elle s’était retournée plusieurs fois, s’amusant de sa mine interloquée, de sa course désordonnée et rétive. Et quand enfin, elle se s’était sentie à l’abri des regards de quiconque, enveloppée par la noirceur complice ...
... de la nuit, elle s’était arrêtée derrière un arbre et avait planté l’homme face à elle. Sous la faible lueur d’une lune en son premier quart, Üscheni, le regard enflammé, avait attrapé le bas de son sayon, l’avait troussé avant de s’en défaire par la tête, ainsi que de sa chemise. Un petit sourire de triomphe aux lèvres, elle avait exposé son corps nu au regard ahuri, mais ô combien émerveillé du petit homme. Üscheni s’était dit qu’elle n’avait pas à rougir de son corps : à vingt et un ans, après quatre enfantements, elle avait toujours la belle silhouette appétissante de ses quinze ans. Ses seins étaient plus lourds, mais pas avachis. Son ventre, plus rondelet, mais pas flétri, et ses cuisses, plus fortes, n’en étaient que plus accueillantes, ses fesses plus pommées.
Bien campée sur ses jambes, provocante, elle avait attendu l’assaut, imaginant une réaction bestiale de l’homme que d’aucuns considéraient comme simplet du fait de son infirmité. Elle s’attendait à des caresses brutales, désordonnées, malhabiles, voire douloureuses, sur ses seins ; elle avait espéré se faire prendre debout, sans délai, sans avertissement, sans fioriture et sans doute, sans aucune joie pour elle. Mais peu lui importait, il lui suffisait d’être prise, que l’homme se déversât en elle, elle espérait ses spasmes précipités et la gêne qui ne manquerait pas de saisir ensuite le balourd de s’être répandu si précipitamment et si maladroitement.
Mais les choses ne se déroulèrent pas ainsi : plantée ...