Episode 3, The Mutation
Datte: 17/04/2020,
Catégories:
délire,
Humour
Auteur: Patrick R. D., Source: Revebebe
... l’intérieur de son pantalon et d’un geste rageur il fait coulisser la grande porte vitrée et d’un bond saute sur le rebord du balcon.
— Non ! Arrête, ne fais pas ça ! Lui crie Suzy. Tu ne comprends pas ? Tu ne peux rien y faire ! La mutation est inévitable, plus rien ne peut nous arrêter ! Bientôt, le monde entier se mélangera !
— Alors ce sera sans moi ! Adieu ! hurle-t-il avant de se jeter dans le vide.
Dans le salon, Suzy qui s’est relevée, regarde David sauter dans le vide et caresse nonchalamment le sexe dressé de Jacques debout à ses côtés.
— L’idiot. Il n’a rien compris. Il ne sait pas ce qu’il rate, dit Jacques avant d’enlacer Suzy en lui pétrissant les fesses.
— Tu ne veux pas qu’on aille chez toi rejoindre ta femme, je lui brouterai bien le minou à cette chienne.
— Si tu veux mon cœur, mais je crois qu’elle ne sera peut-être pas seule.
— Ça ne me gêne pas, tu le sais bien. Plus on est de fous, plus on rit !
Le couple éclate alors d’un rire psychédélique que l’on entend jusque dans la rue.
En bas, sur le trottoir, Mme Dory, la petite mamie du troisième étage promène son caniche quand elle voit David Sanvin sauter d’un balcon du premier étage. Quelle étrange idée se dit-elle. Mais surtout, quelle drôle d’idée que de sauter ainsi avec la bite à l’air. David atterrit sur le béton du trottoir sans même réussir à se fouler la cheville et se trouve nez à nez avec Mme Dory alors que lui arrive les rires déments de Suzy et de Jacques.
— Mr Sanvin, ...
... quelle belle surprise de vous revoir. Ça faisait si longtemps. Et je vois que vous êtes en forme, ajoute-t-elle en regardant le sexe encore à moitié rigide.
— Je, euh, je suis désolé, Mme Dory, bafouille David, se rendant compte de ce que cette tenue peut avoir de choquant pour une dame respectable comme Mme Dory.
Tout affolé et tremblant, il essaie vainement de remettre son sexe dans son pantalon, sous le regard amusé et surtout intéressé de son ancienne voisine.
— Mais restez comme ça, Mr Sanvin, cela ne me gêne pas le moins du monde. Et d’ailleurs que diriez-vous de monter chez moi, nous pourrions prendre un peu de bon temps avec mon mari. Il ne peut plus faire grand-chose à son âge le pauvre, mais il est toujours si heureux quand je peux m’amuser. Laissez-vous donc aller Mr Sanvin.
— Oh non ! Pas vous ! Mme Dory ! Non ! Pas vous aussi ! Nooooooooooooooon ! hurle-t-il en s’enfuyant en courant dans la rue, oubliant même de refermer son pantalon.
Quelques heures plus tard, David Sanvin, assis sur un muret, seul, regarde l’eau de la Seine couler lentement devant lui. Il s’imagine essayant d’arrêter les flots de ce fleuve. C’est impossible. Comme l’est probablement de vouloir arrêter cette invasion de libertins extra-terrestres. Le monde change et cela se fait sans que personne ne semble y voir le moindre problème, se dit-il. Alors, lui, que peut-il y faire ? À ce moment, derrière lui, une femme crie. Il se tourne pour voir la jeune femme en question gifler un homme. ...