1. Pudeur indécente / Pudeur débridée


    Datte: 13/04/2020, Catégories: f, fh, fhh, fbi, extracon, voisins, Collègues / Travail fsoumise, fdomine, hdomine, vengeance, Oral Partouze / Groupe exercice, Auteur: Collectif Antilogies, Source: Revebebe

    La collection « Antilogies » regroupe des textes courts (si possible entre 1500 et 6000 signes) mis en ligne sur le forum de Revebebe le 30 du mois qui suit une proposition de sujet « antilogique » par un des membres.Tous les lecteurs peuvent avoir accès au forum : Concours et jeux d’écritures – Antilogies et autres jeux (ré)créatifs.
    
    deCafé-clope
    
    Max ne connaissait pas son nom. Il l’avait remarquée lorsqu’elle avait emménagé avec son mari – ou bien n’était-ce que son compagnon ? À peu près trente-cinq printemps, soigneusement épargnés par la pratique de l’exercice physique dont ils étaient, l’un et l’autre, très friands, un visage en forme de cœur encadré par une coupe au carré assez sage, elle était plutôt mignonne. Seul un petit ventre trahissait son âge et une maternité.
    
    Souvent, le samedi ou le dimanche matin, assis à sa terrasse en rez-de-jardin, il les voyait faire dans le parc de la résidence des mouvements et des étirements, avant ou après leur footing. Bonjour-bonsoir, l’affaire était vite réglée d’une politesse vicinale.
    
    Tout commença avec une dispute. Ils revenaient de leur jogging et Max fumait une cigarette, sa tasse de café à la main. Il la trouva encore plus jolie, les joues plus empourprées de colère que de l’effort passé. Ils firent leurs exercices dans un silence tendu, sans se jeter un regard, mais elle prit toutefois le temps d’adresser à Max un « bonjour » souriant accompagné d’un signe de main, auquel il répondit, charmé de cette ...
    ... attention.
    
    Les disputes se répétèrent, et le manège de la voisine aussi. Elle ne faisait plus ses exercices avec son conjoint, mais seulement à côté de lui.
    
    Les beaux jours arrivant, ses shorts se faisaient plus courts, ses t-shirts plus échancrés, dévoilant des épaules et une gorge constellées, comme son visage, de taches de rousseur. Ses gestes semblaient se faire plus amples, plus lents aussi, laissant à Max tout loisir d’admirer sa musculature fine jouer sous sa peau de lait.
    
    Parfois, elle échangeait avec Max deux ou trois courtoisies météorologiques, le passage prochain des encombrants. C’était un contact agréable et souriant, mais superficiel. Néanmoins, il crut remarquer qu’elle s’ingéniait à faire ses étirements à l’écart de tout bosquet qui pût empêcher Max de l’admirer.
    
    Délire érotomane ? Il lui semblait aussi qu’elle multipliait les regards dans sa direction, des regards en coin. Il ne manquait aucun de ces rendez-vous tacites, et la détaillait à chaque fois avec délice dès qu’elle prenait appui sur le muret. Il adorait voir se creuser ses reins, ses fesses se tendre, comme une invitation. Son short serré et toujours plus court ne dissimulait pas grand chose de son postérieur à l’arrondi parfait. Parfois, postée face à lui, elle faisant en se penchant béer son débardeur sur sa poitrine. Une poitrine menue, une poitrine de jeune fille, maintenue dans une brassière de sport.
    
    Il évitait de la dévisager trop ostensiblement, et affichait un détachement presque ...
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