1. Le miracle (1)


    Datte: 12/04/2020, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Clover, Source: Xstory

    ... omoplates telles une rivière d’ambre.
    
    Je retins un rire. Une rivière d’ambre ? Mes envolées lyriques s’arrêtaient habituellement à l’adjectif « bonne », à croire que l’excitation me rendait poète.
    
    Dans une mise en abîme érotique, je repris mon observation d’Amanda en train de s’observer. Sa poitrine semblait vouloir échapper aux remparts de sa lingerie noire. Ce qui se produisit lorsque la jeune femme dégrafa son soutien-gorge d’un geste expert. Je ravalais de justesse un « Whoâ » appréciateur. Par je ne sais quel miracle de géométrie non euclidienne, ses seins s’avéraient plus gros encore que mon imagination ne l’avait anticipé. Tombant légèrement sous leur poids, leur forme de goutte s’achevait sur un mamelon à peine visible sur la peau diaphane. Cela mettait en valeur le rose de ses petits tétons gonflés par l’air frais de la chambre.
    
    Une légère crispation déforma le sourire d’Amanda. Elle saisit ses seins à pleine main et les comprima contre son torse, produisant de généreux bourrelets entre ses doigts, avant de les relâcher. Sa poitrine dansa un instant. Le visage de la jeune femme s’assombrit un peu plus, comme confronté à des défauts qu’elle seule discernait. Il n’y avait pourtant pas de quoi être déçue. Uniquement habillée de ses lunettes, dépourvue de tout artifice et attitude, Amanda incarnait la nudité dans son essence la plus pure. J’en savourais chaque détail, poussant le vice – et le risque – jusqu’à me pencher à quelques millimètres de sa peau pour ne ...
    ... rien rater de ses formes. La courbe de ses hanches guida mon exploration vers le gouffre de ses fesses dans le prolongement duquel je distinguais le dôme de son sexe. Je glissais jusqu’au duvet blond lové entre ses cuisses avant d’escalader les rondeurs de son ventre, puis de sa poitrine dont le galbe se balançait au rythme de sa respiration.
    
    J’achevais ma contemplation au sommet de ses tétons, dressés comme un appel à mordre. Impossible de détacher mon regard de tant de douceur. Juste là. Tout près. Si près.
    
    — Mec ! Avec ta séance de rinçage oculaire en loucedé, t’as franchi assez de lignes rouges pour remplir 8 procès verbaux ! Tu vas pas en plus essayer de la tripoter ?!
    
    Et merde. La petite voix de ma conscience, qui avait gardé son caquet bien fermé jusque-là, se rappelait à mon bon souvenir.
    
    — Bah justement. Foutu pour foutu ? rétorquais-je.
    
    — Enfoiré de sodomite anémique ! T’as été bercé entre des cailloux ou quoi ? Je te dis de pas aggraver ton c...
    
    Ma main se dirigeait déjà vers sa cible. Ma conscience avait toujours été aussi vulgaire que facile à ignorer. Je voulais toucher. Il fallait que je touche. Rien qu’un peu. Du bout des doigts. Avec la légèreté d’une brise. Amanda ne le remarquerait même pas.
    
    Et en effet. Elle ne remarqua rien lorsque ma main la traversa complètement avant de réapparaitre dans son dos. Je me figeais une très longue seconde, soit juste assez pour laisser le poids de la réalisation me percuter avec la délicatesse d’un 33 ...