1. Catherine, nymphomane dévorée (1)


    Datte: 11/04/2020, Catégories: Erotique, Auteur: DimStaknov, Source: Xstory

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    Ses talons claquèrent contre le bitume du trottoir, Catherine avançait maintenant droit vers eux. Le groupe d’adolescents fut traversé d’un mouvement d’hésitation, entre amusement et nervosité ; ils regardèrent silencieusement cette jolie blonde d’une quarantaine d’année approcher. Elle portait une jupe en cuir très courte pour son âge, des bas noires, un chemisier crème et un blouson assorti à sa jupe. Elle était très élégante, mais les jeunes hommes ne virent que le léger rebond de ses seins, la longueur de ses jambes graciles, la pulpe de ses lèvres peintes et ses abondantes boucles blondes. Dans un certain milieu, Catherine devait être un idéal de beauté ; elle portait avec nonchalance des habits chics, mais sa coiffure naturelle et le charme sauvage de ses yeux lui donnaient un air bohême – ce qui ne manquerait pas de plaire aux bourgeois snobs. Elle pouvait à la fois se trouver au vernissage du nouvel artiste en vogue et, en même temps, sur une plage blanche du Pacifique, une nuit d’été, à danser près du feu, enveloppée de la douceur du soir et du murmure de l’océan.
    
    « Téma la MILF », entendit-elle avant de s’arrêter devant le groupe ; elle le détailla du regard. Deux jeunes hommes sortaient du lot. Fabrice, un grand brun aux yeux bleus, à la silhouette élancée, et Mehdi, plus petit, nerveux et musclé. Jusque-là impassible, voire menaçante, elle changea brusquement d’attitude ; elle dévoila l’émail de ses dents et, sur un ton caressant, elle dit : « ...
    ... Messieurs, j’aurais besoin d’aide pour détacher mon vélo, la clé s’est cassée à l’intérieur du cadenas ». Ne leur laissant pas le temps de répondre, elle tourna les talons et s’en alla. Ils la suivirent des yeux avec hébétude, attardant leur regard sur le balancement arrogant de ses fesses que moulaient parfaitement la jupe en cuir. Personne dans le groupe ne crut à son histoire ; ils ne pouvaient simplement pas se l’imaginer à vélo par ce froid, cela écornerait l’image si parfaite de femme fatale qu’elle renvoyait, c’était impossible. Pourtant, Fabrice et Mehdi se détachèrent lentement du groupe, silencieusement, et emboîtèrent le pas de Catherine, qui, déjà, se perdait dans une ruelle embrumée par le froid.
    
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    Ils avaient marché pendant dix minutes, sans dire un mot, à travers les rues gelées. Le vent sifflait en passant dans les arbres dénudés, les pavés brunissaient et la seule lueur du monde venait d’un trou pratiqué au loin dans une épaisse couche de nuages. Elle avait finalement opté pour un café à la devanture illuminée. Ils avaient poussé la porte et s’étaient tous trois dirigés, toujours sans dire un mot, vers une porte en bois portant l’écriteau Toilettes.
    
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    Fabrice était le plus frileux, sa verge mit un certain temps à se ranimer. Celle de Mehdi était déjà à moitié dressée. La cabine était assez large, Catherine se tenait à genoux sur le carrelage ; elle sentait l’humidité, stagnant entre les rainures des carreaux, mouiller ses bas.
    
    D’une main, elle branla ...
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