L'étudiante nouvelle vie (3/3)
Datte: 11/04/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: BAGOU, Source: Hds
... lit. Je m’approchai, mon sexe à hauteur de sa bouche, et attendis : elle inclina légèrement la tête et posa ses lèvres sur la colonne de chair qui la narguait. Elle se mit à la lécher comme un cornet de glace de bas en haut, langue pendante ou rétractée mais toujours suffisamment lubrifiée par sa salive qui commençait à dégouliner en filet étroits sur ma verge. Je ne lui laissai pas le temps de la prendre en bouche, réservant encore ce plaisir pour plus tard : d’une légère poussée que j’appliquai sur son front, elle se laissa renverser en arrière sur le lit tout en reculant d’une coudée, tête dans le coussin vaporeux de ses cheveux. Ses seins, gonflés par le désir en dépit de sa position allongée qui leur donnait la forme de quelque fruit exotique, dardaient leurs tétons vers mes yeux envahis de brume par les sensations visuelles qu’ils m’offraient. Je parcourus son corps des deux mains pour m’agripper littéralement à sa culotte, ce vêtement qui, même dans les boutiques de lingerie féminine, nourrissait fantasmes et rêveries de la gente masculine. Elle souleva son bassin pour me permettre de le lui retirer et, le prenant en main comme un minuscule trophée, je le portai à mes narines pour humer son odeur, mélange de parfum suave, de sueur âcre et de sécrétions salées.
Je m’appuyai sur le rebord du lit et m’inclinai progressivement de façon à venir à hauteur de sa tête que je me mis à taquiner de la mienne dans un jeu enfantin qui préludait à nos ébats. Je frottai mes joues ...
... l’une après l’autre aux siennes, mon crâne, mon front, mon nez aux siens avant de venir prendre entre mes dents son petit menton rondelet en serrant imperceptiblement mes mâchoires jusqu’à la faire légèrement trembler. Je relevai la tête pour l’admirer, mon visage à quelques centimètres du sien. Je passai ensuite ma main, paume ouverte sur sa frimousse pour une caresse aérienne en pinçant son petit nez entre deux doigts à la renverse. De nouveau ma bouche vint se coller à la sienne, ma langue cherchant la sienne qu’elle rencontra sans que je n’eus besoin de le lui demander comme la première fois où nous nous embrassâmes. Ma langue s’enroula sur la sienne et la sienne sur la mienne comme deux bébés serpents qui s’ébattent dans l’eau. En vain je tentai de relever la tête : elle me retenait par les épaules des deux mains en cherchant à prolonger le baiser profond que nous nous prodiguions l’un à l’autre.
Nos bouches se séparèrent enfin. J’en profitai pour me relever quelque peu et entamer un nouveau périple de mes mains sur tout son corps, en commençant par le haut de la tête dont je massai tendrement le cuir chevelu. Je passai la main sur son front, sur les yeux que je couvris et découvris alternativement de la paume de ma main, son nez, ses joues, ses oreilles, sa bouche, son cou… Je descendis en d’infinies précautions sur sa poitrine. Ses seins s’offraient à mes mains tandis que j’étais à présent à califourchon sur son ventre, mes fesses posées à la naissance de la fourche ...