1. Les moulins de mon coeur


    Datte: 11/04/2020, Catégories: ff, extracon, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, Masturbation Oral 69, amourdura, Auteur: Adrien, Source: Revebebe

    ... quittent que rarement et c’est ainsi que l’orgasme monte en moi. Profond et long, me faisant gémir et onduler d’une façon impudique que je ne cherche pas à maîtriser.
    
    Je l’attire vers moi et nous nous embrassons.
    
    — Alors, tu n’es pas tant blasée que ça ! J’ai fini par t’avoir !
    — Oui… tu as gagné. Que veux-tu comme récompense ?
    
    Un éclair de joie et de désir traverse son regard. Elle rampe vers le haut du lit. Toujours à plat ventre, elle étreint le traversin et le deuxième oreiller ce qui surélève le haut de son corps. Elle ramène ses jambes sous elle et écarte largement les genoux offrant ainsi à ma vue l’intégralité de son intimité.
    
    Je sais ce qu’elle attend dans cette position.
    
    Je lui caresse le dos, les fesses, l’intérieur des cuisses, la raie. Mes mains descendent jusqu’à ses pieds avant de remonter jusqu’à sa nuque sans faire plus qu’effleurer ses zones les plus sensibles. J’ai toujours été admirative du soyeux de sa peau blanche.
    
    L’espace d’un instant, je me dis que c’est la dernière fois que nous faisons l’amour.
    
    — Tu es terrible, tu recommences à me faire languir, dit-elle.
    — Oui… mais ne t’inquiète pas, je vais te le faire.
    
    Mes gestes me contredisent car je n’attends pas davantage. Je place ma bouche sur le bas de son dos tandis que de la main droite glissée entre ses cuisses je caresse son bas-ventre. Elle pousse un soupir d’aise, elle sait que son attente est finie.
    
    Ma langue glisse dans sa raie jusqu’à son anus qu’elle investit le ...
    ... plus profondément possible, jusqu’à l’endroit si lisse, si agréable à lécher. Dans le même temps, ma main investit son sexe.
    
    Tout comme elle, je sais ce qu’il faut de variété dans ces pratiques pour renforcer le plaisir de ma partenaire.
    
    Je ne l’en prive pas.
    
    Quelques minutes plus tard, je sens aux mouvements de son bassin et à ses gémissements que l’orgasme monte en elle. Je ralentis mes attouchements et ma langue quitte son petit trou pour faire des va-et-vient plus larges dans sa raie.
    
    La jouissance s’éloigne d’elle.
    
    Quelques minutes plus tard, je la conduis une nouvelle fois à la limite de l’orgasme avant de m’interrompre.
    
    Ce n’est qu’à la troisième fois que je continue – crescendo – à lécher son anus de plus en plus profondément et à la masturber de plus en intimement jusqu’à ce que les mouvements de ses jambes et ses gémissements me fassent comprendre que son plaisir est intense et complet.
    
    Un long baiser sert d’épilogue à cet échange de plaisirs.
    
    — Je t’aime, dit Bénédicte.
    
    Je l’embrasse. Pour ne pas avoir à lui répondre ; pour ne pas avoir à lui mentir.
    
    Dans les minutes qui suivent, elle se rendort dans mes bras.
    
    J’aimerais aussi trouver le sommeil mais ça m’est impossible.
    
    J’ai en permanence à l’esprit que je vis avec elle mais que je viens de rencontrer une autre fille dont je suis tombée éperdument, totalement, follement amoureuse.
    
    Le week-end qui suit ressemble au précédent avec l’interminable dimanche chez les parents de ...
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