1. Canicule sweet canicule


    Datte: 09/04/2020, Catégories: Hardcore, Lesbienne Partouze / Groupe Auteur: pageblanche, Source: xHamster

    Cette année-là, la chaleur a battu des records dans notre ville. C’était un vendredi. Il était 21h et il faisait 32°. Mon conjoint travaillait la nuit et j’avais pris des apéros en ville avec un groupe de collègues et de stagiaires, mais tous avaient dû rentrer chez eux, les uns après les autres. Si bien que je me suis retrouvée toute seule sur une terrasse de café avec Lucie, une stagiaire.
    
    Il est déconseillé de boire trop d’alcool par temps de canicule. Il faut plutôt boire de l’eau et faire en sorte de rester chez soi, au frais. Mais Lucie occupait un petit studio qui se trouvait sous les toits, et elle m’avait confié à un moment donné qu’elle souhaitait reporter le moment de rentrer chez elle, car la veille, à la même heure, il y faisait encore 37°. Alors nous sommes restées toutes les deux sur cette terrasse, à boire des verres.
    
    Des bières fraiches qui nous faisaient du bien. Nous transpirions toutes les deux, sous notre parasol, mais c’était moins pire que la chaleur que Lucie allait trouver chez elle en rentrant. Ce serait invivable et elle se verrait dans l’obligation de ressortir, histoire d’attendre qu’il ne fasse plus que 30°.
    
    Dans l’appartement où je vivais avec mon conjoint depuis deux ans, il avait fait 26° pendant la nuit. Nous avions dormi sur le drap du lit, à poil. Il ne travaillait pas cette nuit-là et, vers trois heures du matin, à force que nos corps entrent en contact dans notre sommeil, nous avions baisé.
    
    Lucie avait 23 ans. J’en avais 36. ...
    ... Son copain suivait des études à Tours et elle le voyait toutes les trois semaines environ. Elle ne travaillait pas dans mon service. Je ne l’avais croisée jusqu’alors qu’à la machine à café, puis sur cette terrasse de café, ce soir-là. Elle aimait bien boire. Moi aussi. Et j’ignore combien de bières nous avions bu, sous cette chaleur accablante, au moment où je lui ai dit :
    
    « On pourrait aller chez moi, non ? Il fera moins chaud. »
    
    Elle était un peu ivre, je le voyais dans ses yeux. Et j’imagine que j’avais la même expression comateuse à ce moment-là. La chaleur nous assommait littéralement. Elle m’a dit :
    
    « Je ne voudrais pas te déranger. »
    
    « Ne t’inquiète pas, ai-je répondu. Mon mec travaille la nuit et je te jure qu’il fera meilleur chez moi qu’ici. »
    
    Alors nous avons fini nos verres et nous avons quitté la terrasse.
    
    J’étais sonnée. Lucie aussi. On se connaissait à peine, mais les effets de la canicule et de l’alcool combinés nous faisaient sourire. Un peu étourdies, on est entrées chez moi et j’ai aussitôt dit à Lucie que j’allais prendre une douche, que j’en avais pour trois minutes et qu’elle pouvait prendre une bière dans le frigo en attendant.
    
    Et c’est en me déshabillant dans la salle de bains que tout a commencé. Je me suis vue dans le miroir en train d’enlever ma culotte. Ce reflet de moi a figé mes gestes. J’ai eu l’impression que Lucie me voyait. J’avais fermé la porte à clé, et elle devait déjà s’être installée dans le salon avec une bière, de ...
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