1. Avant-première


    Datte: 08/04/2020, Catégories: fh, fplusag, Collègues / Travail voyage, amour, fsoumise, jalousie, Oral pénétratio, fdanus, champagne, Humour Auteur: Pierre Pesgraud, dit P2, Source: Revebebe

    ... rebaise comme des fous.
    — Mais quel vocabulaire, Bernadette… Tu te lâches !
    — C’est toi qui as prononcé ce mot en premier.
    
    Sans prendre le temps de faire tourner ma langue sept fois dans ma bouche, je rétorque à Bernadette sur un ton certainement beaucoup trop sec :
    
    — Malheureusement, c’est hors de question… et tu dois te douter pourquoi.
    
    C’est alors que le regard de Bernadette change. Il mêle colère et agressivité.
    
    — Tu gardes des forces pour ta jeune Mélanie, me réplique-t-elle sèchement ; avec elle, tu ne dois pas t’embêter… C’est vrai que c’est une belle plante.
    — Oh, dis donc, tu ne vas pas me faire une crise de jalousie, par hasard !
    — Tu m’as quand même pas mal titillée avec Mélanie dans le musée, ajoute-t-elle.
    — Mélanie peut-être, mais moi non.
    
    Puis Bernadette se ressaisit :
    
    — Excuse-moi, je ne veux pas être méchante avec toi. C’est moi l’élément perturbateur… pas Mélanie. Elle te connaissait avant moi… et elle ne sait même pas que j’existe.
    — Il n’y a pas d’élément perturbateur.
    — Maintenant, occupe-toi un peu de moi, j’en ai encore très envie.
    
    Bernadette change de ton, et c’est tant mieux. Je vais bien sûr m’occuper d’elle, j’en ai plus qu’envie moi aussi. Mais avant, il faut qu’elle comprenne ce que je vais – ou plutôt ce que je peux – faire :
    
    — Bernadette, tu te doutes que je ne suis pas un surhomme… alors voilà mon « mode d’emploi Bernadette - Mélanie ».
    — Je t’écoute.
    — Les parties de jambes en l’air avec Mélanie, ce sera ...
    ... pour ce soir et sans abus, mais pas demain matin. Les parties de jambes en l’air avec toi ce sera pour demain en fin de matinée, mais pas ce soir. Je pense que demain soir je serai complètement HS.
    — Tu as raison, me répond Bernadette avec fatalité, tu n’as pas à négliger ta jeune amie.
    — Je n’ai aucun autre choix, tu sais.
    
    Et j’ajoute pour détendre l’atmosphère :
    
    — Par contre, toi n’en profite pas pour faire l’amour comme une folle avec ton mari ; garde aussi un peu de forces pour moi.
    — Sur ce plan-là, tu n’as rien à craindre : il ne m’arrivera rien, ni ce soir, ni demain matin. Il lui faut trop de temps pour reprendre des forces.
    — Reprendre des forces ?
    — Oui : que crois-tu qu’il a fait quand nous étions au musée ? Maintenant, il est fatigué ; il travaille beaucoup, et il a quinze ans de plus que moi.
    
    Bien que cela ne me regarde pas, une question me travaille :
    
    — La relation entre ton mari et Maria dure depuis combien de temps ?
    — Quand j’étais enceinte de mon premier fils. Il avait peur de me toucher. C’est là qu’il a pris Maria comme maîtresse.
    — Tu l’as su tout de suite ?
    — Non, mais j’ai eu quelques doutes.
    
    Et c’est là que je pose la question qui tue :
    
    — Et tu le supportes ?
    
    Bernadette semble prendre son temps avant de me répondre par ce qui va s’avérer être une nouvelle confession :
    
    — Il a une qualité : il est discret.
    — Ça, je l’ai remarqué tout à l’heure.
    — Et puis il est quand même gentil avec moi… J’aime mes enfants, et le divorce ...
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