1. La Rando (10)


    Datte: 02/04/2018, Catégories: Gay Auteur: Poiluhds, Source: Xstory

    ... bande comme si la chose était la plus naturelle entre un kiné et son patient. Et moi, je bande aussi, tout aussi naturellement. Il concentre maintenant ses interventions sur mon ventre et mon pubis. Je découvre que le pubis est un centre de sensations étonnantes. Probablement un autre centre de propagation des énergies... mais ce n’est pas le moment de se lancer dans l’étude approfondie de la médecine chinoise.
    
    Il me caresse légèrement les couilles, m’écarte les jambes et passe un doigt huilé de ma rondelle à mon périnée... il s’arrête à la base de ma queue... comme si c’était une frontière interdite...
    
    Je sais que s’il me touche la queue, nous basculerons dans autre chose. Préférons-nous le jeu de l’ambiguïté ou le basculement. Je regarde son corps, cette peau blanche que je trouve si sexy, parsemée de taches de rousseur. Ses yeux verts intelligents, sa musculature sèche qui donne l’impression qu’il est taillé dans la pierre... une pierre couverte d’une délicieuse fourrure couleur de feu.
    
    Nous nous attardons, moi un peu redressé pour admirer sa queue tendue, lui les yeux plongés dans les miens. Qui va décider de quoi ?
    
    — Paul...
    
    — Oui...
    
    — Je...
    
    Je ne sais pas ce qu’il veut dire... ou plutôt je le sais trop bien... Nouveau regard.
    
    Et là, je bascule dans un état de semi-conscience. Je ne sais pas si j’ai des souvenirs de ce qu’il s’est vraiment passé ou si j’imagine ce dont j’avais le plus envie à ce moment-là. Ses massages avaient remis de l’ordre ...
    ... dans mes muscles, mais peut-être aussi dans mon cerveau. Ai-je rêvé la scène qui va suivre ou l’ai je vraiment vécue...
    
    Il se penche et vient poser ses lèvres sur mon gland, puis il fait glisser mon prépuce avec sa bouche... qui descend le long de ma tige jusqu’à ce que les poils roux de sa barbe de trois jours viennent se mêler à ceux de ma toison pubienne. Je sursaute. Cet unique mouvement sur mon pénis vaut déjà cinquante fellations. Mon gland bute contre le fond de sa gorge, il ne renonce pas et en gorge profonde m’accueille au fond de lui. C’est comme un sexe d’une autre nature qui s’ouvrirait à mesure que je m’enfonce en lui, ou plutôt qu’il s’enfonce sur moi. Puis une rythmique étrange s’installe. Soit celle des pulsations de ma conscience endormie alors que vaincu par ses caresses, j’aurais sombré dans un sommeil étrange... soit celle des aller et retour de sa bouche sur ma queue, puis lorsque sa langue remonte tout le long de mon sexe, sur la face inférieure, si sensible... qui se termine par le frein de mon prépuce... là où la langue des hommes choisit entre l’extase et la torture...
    
    La force est encore au fond de moi, mais je sens mes muscles se contracter, mes jambes s’agiter comme pour aider le flux de mon jus à monter vers la libération ultime. Je suis totalement détendu par ses caresses et totalement crispé par le plaisir qui monte inexorablement. Je jouirai... en rêve ou dans le monde réel selon qu’il aura choisi de franchir les barrières des conventions ou ...