Le mitan du milieu
Datte: 05/04/2020,
Catégories:
fh,
sf,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... interminables discussions qu’ils avaient eues sur les avenirs possibles, elles s’étaient déroulées sans heurt. Au contraire, leur équipe s’était soudée.
L’animosité naissante entre les deux filles qui laissaient présager quelques problèmes avait disparu remplacée par une complicité sensuelle. Le Suédois s’en était aperçu mais, malgré son humour détestable, il n’avait jamais osé, même dans l’intimité bâcher sa maîtresse par peur de la blesser.
Leur couple – à ce stade ils pouvaient se considérer comme un couple – fonctionnait plutôt bien, tant intellectuellement que sexuellement. Plus paisiblement que celui de leurs partenaires souvent perturbé par les sautes d’humeur de Gladys. C’est elle qui vivait le plus mal leur situation.
Assez réfléchi ! Susan commençait à s’impatienter. Collée à lui, la tête sur sa poitrine, elle le câlinait. Les lèvres jouaient avec son téton gauche le suçotant divinement, la main gauche, par des déplacements erratiques, provoquait le tressaillement de ses abdos. Il ne pouvait non plus ignorer la vulve humide qui se pressait contre sa cuisse.
Sa queue se dressait, prête à l’action. Il se tourna face à Susan, se laissa glisser suffisamment pour que sa hampe s’introduise entre les cuisses entrouvertes. Avec toute la délicatesse voulue, il pénétra le vagin hospitalier. Lorsque leurs pubis se touchèrent, il s’immobilisa. Elle referma les jambes dès l’introduction complète, enserrant la hampe turgescente dans son fourreau humide.
Ils ...
... s’enlacèrent tendrement.
Poitrines se pressant, oppressées, l’une contre l’autre.
Tétons tendus se meurtrissant réciproquement.
Ventres s’épousant étroitement.
Cuisses soudées, pieds emmêlés.
Les yeux dans les yeux, LE baiser… leurs lèvres, leurs langues, seules parties mouvantes pour un baiser indescriptible. Par ce baiser transitait tous les mots qu’ils n’avaient pas dits, qu’ils ne diraient probablement jamais. Instant de profonde communion, même si ce vocable appliqué à cette situation eut fait bondir n’importe quel prêtrimam de l’U.S.D.
Leurs mains libres jouaient une douce musique glissée sur les touches vertébrales. De la naissance de la nuque à celle de l’entrefesse. Leur mimétisme révélait une pratique confirmée. Sous ces caresses pourtant simplissimes, leur désir s’amplifiait. À l’érection de plus en plus convaincante qui comblait son ventre, elle, répondait par une production accrue de cyprine.
Imperceptiblement, à chaque voyage, leurs doigts s’aventuraient un peu plus loin. Ils s’inséraient dans la raie culière, ouvraient les fesses complices, les pétrissaient délicatement, mais n’essayaient pas d’atteindre le petit fripé.
De cette étreinte statufiée émanait une plénitude apaisante. Ils planaient très haut, très loin des baises féroces de leurs premiers ébats.
Heinrich brisa le charme. Susan se retrouva sur le dos, lui prosterné à ses pieds. D’une main, il la tenait par les chevilles. Les soulevant, il avait la plante de ses petons à hauteur de ...