La Révélation de Sophie (4)
Datte: 04/04/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: blueyes, Source: Xstory
... autant de citations à comparaitre à nouveau devant l’odieux personnage mais l’absence de douleur est indéniable. Le léger échauffement qui subsiste conforte, au contraire, les chairs galvanisées par l’orgasme et désormais indifférentes aux reproches. Sophie se sent même délassée, régénérée. Dans sa tête, l’outrage se dispute avec un sentiment d’euphorie.
Elle se sèche, se parfume, enfile une petite culotte propre qu’elle a choisi avec soin. La jeune fille irréprochable ne cherche-elle pas à se rendre appétissante ? Et si sous couvert hypocrite de barricader son sexe, elle l’apprêtait à la prostitution ? Le porc va-t-il encore la piéger ? Certainement ! Il l’a annoncé : « A tout à l’heure ma puce ! ». Il a dû se renseigner et sait qu’elle finit ses cours à 16h15. Elle lui dira qu’elle ne veut plus subir cet outrage. En cédant à nouveau son intimité au prédateur, elle renoncerait définitivement à l’estime de soi. Et pourtant, elle décide quand même de changer de jupe. Elle opte pour un compromis : un modèle très pudique (de toute façon elle ne possède aucun vêtement provoquant) mais, cependant, une coupe qui valorise sa silhouette et, devant la glace, après avoir recouvert ses seins d’un soutien-gorge qui, indéniablement, en accentue le galbe, elle s’observe, de face et de profil, prend la pose de la coquette, poitrine dressée, cambrure accentuée, croupe rehaussée. Comment contenir les signes de la féminité alors qu’ils s’imposent avec autant de puissance ? Cette sensualité ...
... débordante est mortifiante car elle soumet la vertueuse au joug de l’animalité, seulement voilà, le barrage moral n’est plus étanche, les lois de la nature se sont insinuées par la faille : un insondable souffle d’insouciance polissonne envahit Sophie, la pousse en avant… Elle appuie de toute sa volonté sur le frein des principes…
L’intensité de chaque instant est tel que le temps file comme une comète. Elle a cours à 14h30 ! Tout en se jurant que ce soir, dans ses prières, elle demandera mille fois pardon, elle perd encore dix bonnes minutes à hésiter sur le chemisier. Adopte le beige, tout en simplicité et en discrétion avec malgré tout, pour qui sait lire entre les lignes du besoin de séduire, comme un sous texte voluptueux, éminemment féminin, tracé par le corsage en hommage à la délicatesse des épaules, à la rondeur des seins. Ô non ! elle ne cherche pas à plaire au porc. Elle le déteste ! Mais ce sera tellement plus aisé si elle se sent désirable et bien dans sa peau de lui tenir tête, de lui dire non ! Cette fois-ci, elle sera catégorique !
Elle avale sur le pouce un morceau et repart. Emprunte toujours le même chemin. Elle est certaine qu’il va la laisser en paix jusqu’à 16h30. Il l’attendra au retour après ses cours. Elle refusera. A-t-elle encore envie ? N’est-elle pas assouvie ? Si bien sûr ! Il suffit ! Plus de masturbation pour aujourd’hui. La chose est abjecte. Surtout commise ainsi. Une autre fois, dans un autre contexte, pourrait-elle accepter ? Non, il ...