1. Lectures érotiques (13). Eric Mouzat : Tes désirs sont des ordres (Editions J’ai lu, 2008)


    Datte: 04/04/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... Philippe T. Je ne supporte pas que tu te dévalorises, tu entends ? Tu es l’homme qui m’a rendu heureuse, qui m’a fait assumer ce que je suis, qui a compris ma nature profonde. Tu es un trésor, tu es mon prince. Et rappelle-toi que tu es à moi, ce qui explique que je ne supporte pas qu’une autre t’approche et, encore pire, essaie de nous séparer. C’est pour tout ça que je t’aime et que je n’ai jamais cessé de t’aimer, même quand j’étais sous la coupe d’un autre. Il avait mon corps, tu as mon âme ! Et tu as aussi mon corps !
    
    Ce qui aurait pu finir en dispute conjugale finit d’une toute autre façon. Je me suis levée, j’ai ouvert mes bras et nous nous sommes longuement embrassés. Ce jour-là, nous avons longuement fait l’amour, alternant tendresse et ébats torrides. Je suis à peu près certaine que c’est ce jour-là que nous avons conçu notre fille Sofia.
    
    Comme Philippe, ce mari fou d’amour est le complice idéal de l’hypersexualité de son épouse.
    
    De passif, du simple consentement, il passe à l’initiative, comme lorsqu’il organise, pour l’anniversaire de sa belle, une soirée érotique, où il offre son épouse, les yeux bandés, à deux hommes, un expérimenté, Armand et un novice. Le jeune homme jouira dans la bouche de l’épouse comblée, Armand la sodomisera, pendant que le mari la prendra, partageant dans un long baiser le sperme du jeune ...
    ... amant.
    
    BISEXUALITE
    
    J’ai un autre point commun avec l’épouse de l’auteur, c’est celui de sa bisexualité, révélée dès son dépucelage, qui, comme pour moi, s’est passé avec un couple.
    
    J’ai aussi beaucoup aimé le passage où, jeune fille, elle est la proie de ses coéquipières de volley. Elle va vivre avec sa coéquipière Ondine une véritable révélation. « Vous êtes restées ainsi lovées, l’une contre l’autre, une éternité, plus que tout une vie. Elle t’avait permis de découvrir une brèche dans ta vie, un autre univers, quelque chose de toi qui disparaitrait avec elle, mais qui serait en toi, jusqu’aux plus profonds des temps. »
    
    Ces mots si beaux, je peux, comme me le fit aussi remarquer si justement Philippe, les adresser à ma femme, à ma compagne, Agun. Sauf que moi, qui pensait l’avoir perdu, j’ai eu le bonheur immense de la retrouver. Et comme dans le cas d’Ondine, c’est grâce au mari candauliste que j’ai pu retrouver ma belle.
    
    Et comme cette femme le fit pour Ondine, j’ai, moi aussi, dit à Philippe, quand je lui ai offerte Agun :
    
    • Sois très doux avec elle, elle n’a jamais connu d’homme !
    
    La scène où Ondine est déflorée est magnifique et m’a inspiré quand j’ai demandé à Philippe de faire la même chose à Agun et où nous avons passé, à trois, une nuit d’amour mémorable.
    
    Comme Agun en ce qui nous concerne depuis quatre ans, Ondine va partager la vie de ce couple. 
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