1. Chambre 69


    Datte: 04/04/2020, Catégories: fh, hplusag, grossexe, hotel, portrait, pastiche, délire, fantastiqu, Humour revebebe, Auteur: Brodsky, Source: Revebebe

    Salut les branleurs, salut les branleuses ! Ici Brodsky qui vous parle devant sa bouteille, en direct pour les studios Rêvebébé… Une fois n’est pas coutume : cette nouvelle, vous la devrez à Cyrielle qui sort à l’instant de ma chambre d’hôtel. Elle a l’air un peu sonné, la pauvre, et elle a bien du mal à marcher… Je me sens un peu coupable sur ce coup-là, peu galant… J’aurais dû lui proposer d’attendre un peu, ou de la raccompagner au moins jusqu’à sa tire… mais…
    
    Ah, ça commence, le portable et le fixe qui se mettent à sonner en même temps… Lilas qui appelle en numéro masqué pour me demander des comptes, et Jakin qui veut tout savoir avant tout le monde pour pouvoir faire sa commère… Mais aujourd’hui, mes zamours, je répondrai à personne. Je suis à vous, tout à vous…
    
    Cyrielle, donc !
    
    Elle m’avait laissé plusieurs messages dans ma boîte à lettre ces derniers temps. Attention, hein, n’allez pas imaginer des choses bizarres… Juste des messages innocents, des trucs de correctrice, du genre : « Oh là là, qu’est-ce que tu fais comme fautes, tu as besoin d’une maîtresse, toi. » ; « J’adore te corriger, mon petit Brodsky. »; « Ton dernier texte m’a mise en rogne ; j’ai bien envie de venir chez toi, j’ai mes règles… en bois, pour frapper ton p’tit cul. » Rien de bien grave, donc, pas de quoi fouetter un Brodsky, ayant l’habitude de recevoir bien pire, du genre : « Mes potes et moi, on va te crucifier, espèce de sale pervers ! Signé : Rat Zinguer. »
    
    Mais son dernier ...
    ... message m’avait quand même un peu intrigué : « Hé, Brodsky, entre une nymphette et moi, y a quand même une sacrée différence de taille ! Si tu veux vérifier, je serai de passage à Paris le 9 mars. On peut prendre un verre ensemble si tu veux… » Ce à quoi j’avais répondu : « Hôtel Carlton, chambre 69. »
    
    J’attendais donc, confortablement installé dans un des fauteuils de la réception de l’hôtel, un verre de gin-tonic à la main, m’attendant à voir arriver un de ces charmants petits boudins qui donnent tant de charmes à nos jours et de piquant à nos nuits. Parce que oui, mes zamours, faut quand même que je vous fasse une confidence : Brodsky aime les femmes, TOUTES les femmes ; les petites, les grandes, les Sylphides, les potelées, les brunes, les blondes, les rousses, les Parisiennes et les Marseillaises, à poil, en string, en nuisette ou en cuir, et même voire, des fois, les travelos quand ils font un effort… Les seules que je supporte pas, ce sont les féministes… et les Espagnoles. Je leur ai même consacré quelques chansons.
    
    Bon, faut dire que celle qui a inspiré ces lignes l’avait bien cherché. Alors je dis pas, pour les Espagnoles, il peut y avoir (peut-être) encore une ou deux places. Mais les féministes, NON, c’est mort… Passez votre chemin, bande de pétasses qui n’avez toujours pas compris qu’en réclamant l’égalité entre les hommes et les femmes, vous priviez les hommes du droit de vous traiter comme des déesses. Et soyons encore plus clairs : jamais les hommes et les ...
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