La Voyageuse Solitaire - Histoires de Sexe

La Voyageuse Solitaire

... majeur à l’orée de ma grotte, la première phalange pesant sur mon clitoris. Un rêve dont j’ai conservé le souvenir. Je suis immobilisée nue sur une table de dissection, dans l’amphithéâtre d’une faculté de médecine.

— Voyez comme les mamelons de la patiente sont érectiles, dit un vieux professeur. Vous pouvez toucher, et même pincer, chacun à votre tour.

Certaines filles pincent plus fort que les garçons, en tournant les doigts pour tordre. Je les connais, ce sont les copines du lycée.

— Passons aux lèvres du vagin. Voyez comme le clitoris émerge, pour peu qu’on le sollicite. La patiente est très sensible, sensuelle à l’extrême. Sa cyprine humecte déjà les parois du vagin. Elle est offerte. Qui n’en veut, mes philanthropes, de ses renonculacées, qui veut de sa fleur d’hysope…

En posant ces questions, le mandarin s’était transformé en horrible gnome au sexe surgissant de sa blouse, énorme et violacé. Les garçons avaient le pantalon sur les chevilles. J’ai joui dans mon sommeil, mais ai-je besoin de le préciser ?

Mercredi 21 juin

Hier soir, à force de me trimbaler en nuisette transparente, s’arrêtant au ras du cul, j’ai amené Olivier à me dire que cette tenue était un véritable appel au viol.

— Eh bien, tu attends quoi, pour me violer ?

Mais il a continué à lire.

— N’y pensons plus ! ai-je alors chantonné face à lui, assise les cuisses écartées, un pied sur la chaise, me munissant d’une pince à épiler et commençant à arracher quelques poils de mon ...

... pubis. Il s’est jeté sur moi, m’a traitée de perverse-dévergondée-futile-écervelée et m’a baisée bestialement. J’ai bien aimé. Il pétrissait mes seins, mes fesses, me pilonnait avec encore plus de vigueur que d’ordinaire. Il allait très profond. Je pensais que je serais bien bête de chercher ailleurs. Tout en n’ignorant pas, au fond de moi (tiens donc, l’expression bizarre !) que, suivant les circonstances, pendant le prochain week-end…

Cynique, Sophie ? Il ne l’a pas dit. Parce qu’il ne connaît pas mes secrètes pensées, l’enfer qui est en moi comme en chacun de nous les humains, sans aucun doute. Ça l’excite peut-être, en fin de compte, de penser que le prochain week-end sa Sophie, pourtant pas volage pour deux sous depuis deux ans, mais qui peut-être regrette cette morne sagesse, va retrouver des copains avec qui elle a peut-être baisé jadis. Il en souffre mais il en bande plus fort. Je pense cela pour m’exonérer à l’avance… N’empêche qu’il est possible que dans quelques années, quand l’amour aura peu à peu fait place à une tendresse libertine, il me demande de lui révéler mes aventures et me raconte les siennes.

Vendredi 23 juin, 15 heures

Quel est le beauf qui est venu avec cet horrible 4x4 noir ? Je me suis garée à côté, j’ai sorti mon sac du coffre de ma Clio. Mon sac… Hier soir, dans la chambre, alors que je me demandais quels vêtements j’allais emporter, Olivier m’a interpellée, du salon.

— Qu’est-ce que tu fais, Sophie ?
— Mon baise-en-ville.

Il est venu ...