De l'amour qui change les vies... - Histoires de Sexe

De l'amour qui change les vies...

... comme idée ; mais Alex n’a pas tort : on en avait déjà parlé. Camille va être la maman de l’enfant d’Alex. Je me demande bien comment est Dominique… Après tout, moi aussi je peux faire sa « connaissance ». Dès que j’en saurai un peu plus, j’agirai. ».

–oooOooo–

— Ohhh… Je ne vous ai pas fait mal, au moins ?
— Mais non, ce n’est rien, juste un paquet de commissions à ramasser.
— Je n’ai pas fait exprès de vous bousculer, vraiment.
— Détendez-vous, il n’y a rien de cassé ! Moi, c’est Dominique. Et vous ?
— Béryl ! Qu’est-ce que je peux faire pour que vous me pardonniez ?
— Mais rien, voyons, je vous assure.
— Vous avez bien cinq minutes pour boire un verre ? Je vous l’offre, bien sûr. Tenez : là, juste à côté, il y a un petit bistro.
— Bon d’accord, mais dix minutes. Pas plus.
— C’est un bon début, Dominique, et la prochaine fois je vous demanderai de m’accorder une demi-heure. Ensuite, on verra !
— Comme vous y allez ! Mais j’aime rire. Alors merci à vous.

« Son sourire est agréable, mais rien à voir avec celui de Camille. J’ai bien envie… La séduction, ça me connaît. Pas mal, mon « rentre-dedans » pour commencer. Un classique, mais ça s’est bien passé. Maintenant, un verre ; et puis, avec mon charme… »

— Asseyez-vous là, Dominique. Vous voulez un café ?
— Oui, merci.
— Alors ce sera deux cafés. Nous avons déjà un point commun, mais je suis sûr qu’il y en a d’autres. Moi, j’aime les enfants ; et vous ?
— J’adore, et ma compagne est enceinte.
— ...

... Félicitations !
— J’aimerais bien aussi avoir un enfant. Les deux corps qui se rencontrent, les douces caresses, les baisers brûlants, les mains qui chauffent la peau, les envies qui soufflent les gestes qu’il faut faire. Le plaisir qui monte. S’abandonner et faire l’amour jusqu’à l’explosion. La semence qui voyage, l’ovule qui accueille son compagnon et la magie des neufs mois. Vous me comprenez ?
— Oui, tout à fait !
— Un enfant de l’amour, c’est l’idéal.
— Vous me paraissez ailleurs, loin dans vos pensées. L’« idéal », ce n’est pas ce que vous vivez ?
— Pas tout à fait…
— Allons, allons, je vois une pointe de tristesse dans vos yeux.

Dominique essuie quelques larmes. Béryl lui tend ses bras. Dominique n’en veut pas.

— Merci, ça va passer.
— J’y compte bien, Dominique. Si ça ne va pas si bien que ça, vengez-vous !
— Comment ça ? Je ne sais pas de quoi vous parlez !

« Pas répondre tout de suite, c’est ce qu’il faut faire. Allez, Dominique, posez-vous les bonnes questions, ensuite j’entre en jeu. Dans les bras, on va finir par y aller, juste avant que j’entre dans votre lit. »

— Dominique, vous n’avez même pas une petite idée de ce que je vous propose pour vous venger ?
— Non !
— Est-ce que dix-huit heures, ça vous convient pour… venir me bousculer à votre tour ? Ensuite, on ramasse ensemble mes commissions, puis on revient boire un verre ici.

Son éclat de rire est d’un aigu assez désagréable à entendre. Mais il faut ce qu’il faut : l’important, c’est d’avoir ...