1. COLLECTION LIBERTINAGE. Le domaine. Saison III (13/15)


    Datte: 30/03/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Voulant aller sentir l’état de ma chapelle puisqu’il m’est impossible de voir les dégâts faits par la foudre dans un premier temps suivi d’un incendie qu’elle a déclenché.
    
    Je me laisse guider par Olivier le jeune proprio du domaine Raguin qui je l’ai appris à des vues sur mes propres vignes en me passant la bague au doigt.
    
    Ne voyant pas le plancher brûler, je passe mon pied puis ma jambe au travers m’éraflant.
    
    Nous découvrons que c’est creux au-dessous.
    
    Je fais appeler Laurette qui envoie Olivier chercher une lampe torche dans mes écuries.
    
    - Véronique, j’ai tout vu, je vous ai suivi, j’étais cachée près de l’entrée de la chapelle.
    
    Quand-il t’a embrassé et que fidèle à notre plan tu l'as repoussé, j’étais satisfaite.
    
    Quand tu as parlé de te marier dans cette chapelle et qu’il t’a dit que ce serait lui qui t’épouserait, il était hilare.
    
    Il se retenait pour éviter de pouffer de rire.
    
    Attention il arrive.
    
    - J’ai trouvé la lampe et j’ai apporté une pioche.
    
    Ma douce viens t’asseoir sur le banc de l’autre côté, je vais éclater le plancher.
    
    Je m’assieds et Laurette vient me mettre la main sur l’épaule crispant ses doigts.
    
    J’entends les coups de pioche et le bois qui éclate.
    
    - Aïe.
    
    - Que t’arrive-t-il ?
    
    - Quelque chose à frapper ma joue.
    
    - Mince fait gaffe, un petit morceau de bois t’a coupé.
    
    - Vais-je être défigurée ?
    
    - Tu vas garder ta beauté bébé.
    
    Juste une petite marque et encore, attends, je vais te cautériser.
    
    Je ...
    ... sens le souffle de Laurette vers mon visage et un grand coup de langue sur ma joue.
    
    - Attention, je suis un vampire.
    
    Véronique je vais boire ton sang.
    
    - Attendez les filles il y a un escalier en bois, cachez vos visages j’agrandis.
    
    Il tape encore deux, non trois coups.
    
    - Laurette, tu es chez vous veux-tu descendre avec la lampe ?
    
    Et pleutre avec cela il a peut-être un baobab entre les jambes, mais en faîte il n’a rien dans le falzar.
    
    - Passe-moi la pioche, je descends.
    
    Embrasse-moi mon cœur, peut-être que c’est un puits sans fond.
    
    Je l’embrasse et j’entends ses pas sur le bois qui craque.
    
    - Non de Dieu.
    
    Ce cri venu d’outre-tombe me glace le sang.
    
    Laurette mon amie devenue ma maîtresse a dû être tuée où doit agoniser.
    
    - Véronique descend, je monte t’aider.
    
    Je m’avance.
    
    - Penche-toi et prend ma main.
    
    Je sens la main de Laurette.
    
    Une dizaine de marches craquant sous mes pas et je touche le sol certainement en dalle de pierre car mon pied est bien encré.
    
    - Je peux descendre, je ne crains rien.
    
    Inutile de répondre, courageux mais sans trop, Olivier se manifeste.
    
    - Véronique je t’explique, nous sommes dans une crypte, la chapelle est construite dessus.
    
    Il y a des alvéoles dans les murs qui contiennent différentes choses, nous ferons l’inventaire après.
    
    Sur l’un des murs il y a une date 1210, je vais chercher des renseignements sur Internet.
    
    Bien sûr quand nous serons remontés, dans ce trou pas de réseau.
    
    Sur le ...
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