1. Méli-Mélo


    Datte: 19/03/2020, Catégories: hh, fhh, hbi, fplusag, cocus, vengeance, Oral pénétratio, hsodo, BDSM / Fétichisme baillon, yeuxbandés, confession, Auteur: Roby, Source: Revebebe

    ... dans sa gorge.
    
    Ainsi son mari est plus qu’un suceur : il accepte le don suprême, conscient de la valeur symbolique de recueillir le jus d’amour et de le boire. Lorsqu’il se redresse et vient s’asseoir à côté de Franck, Armelle découvre sur son visage quelques gouttes buissonnières.
    
    Tous trois se taisent. Peut-être que les deux hommes attendent d’Armelle une parole, un remerciement, un encouragement, ou plus simplement un ordre à exécuter. Mais elle est comme figée.
    
    Figée n’est pas le bon mot. Moi, je dirais que je suis scotchée. En une fraction de seconde, je réalise le chemin parcouru, même si au départ il ne s’agissait que de me venger. En quelques semaines, je suis passée de la femme infidèle – ce qui n’a rien de glorieux ni même d’original – à la femme trompée, ce qui en soi n’est pas bien nouveau sous le soleil, puis à la femme dont le mari couche avec un autre homme – ce qui devient déjà plus original – pour finir adultère, cocufiée et vedette involontaire de vidéos pornos que mon mari déguste avec son amant.
    
    Alors, assister à une partie de baise entre mes deux hommes, mari et amant, paraît presque normal. Je souris même devant cette vision de ces deux amants assis côte à côte, la queue en train de se dégonfler, encore humide de leur jouissance et, cerise sur le gâteau, le cul occupé par un plug, plug qui sous le poids de leur corps doit chercher à entrer un peu plus.
    
    — Armelle, houhou, tu vas bien ? dit une voix qui vient de loin.
    
    C’est Thomas qui a ...
    ... l’air de s’inquiéter de mon silence alors que j’étais perdue dans mes pensées.
    
    — Oui, oui. C’est juste que je profite de votre vision.
    
    « Je t’aime », dit mon mari en silence, articulant sans parler ces mots d’amour, alors qu’il est si près que mes yeux ne voient que ces traces blanchâtres du sperme que son amant a abandonné. Je réponds, machinalement, mais en le pensant tout de même « Moi aussi », dans ce silence assourdissant.
    
    Bien sûr, Thomas, suit mon regard qui confirme ce que sa peau lui transmet. Il récupère d’un doigt précautionneux les chutes de son amant, va les essuyer, mais où ?
    
    Alors, il doit se souvenir de ce que, femme infidèle et perverse, je lui ai fait subir : le goût du sperme de Franck.
    
    — Cadeau !
    
    C’est tout ce qu’il dit en me présentant son doigt souillé.
    
    Bien sûr, je ne peux pas refuser. Combien de femmes ont tempêté de leur mari qui refuse de les embrasser alors qu’elles viennent de le pomper et recueillir sa semence dans leur bouche ? Semence que l’homme veut voir disparaître, avalée comme une crème délicieuse, fantasme universel, preuve de la qualité du produit et surtout de la soumission de l’intéressée. Mais lui, le producteur, ne veut même pas goûter son produit.
    
    Je suce, lèche avec toute la perversité dont je suis capable. J’insiste même par un « Mumm, c’est bon… » Mais le cracheur de foutre, véritable propriétaire de la chose, n’est pas très loin. Il vient, par une pression dans mon dos, rompre la bulle que Thomas et moi ...
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