Ah, ces garnements !
Datte: 31/03/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
telnet,
Masturbation
Oral
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... regagnent leurs pénates, bien que le lendemain, le devoir les appelle.
Bernard n’est pas mécontent de voir partir les mériones. Certes, elles étaient mignonnes mais demandaient un peu d’entretien matin et soir. Ce n’était pas cela le plus gênant, c’était surtout l’attention qu’il fallait porter au chat pour qu’il n’aille pas les embêter qui le stressait un peu. Ce diable de Sethi a le don de se glisser dans vos jambes, de passer par les balcons et même de sauter sur les becs de canne des portes pour tenter de les ouvrir et parfois, il y réussit. Enfin tout cela est derrière lui maintenant.
Le vendredi, il est heureux de voir arriver la fin de semaine. C’est en nage qu’il rentre du travail. Un rayonnage trop chargé par les cartons entreposés à la va-vite a eu la mauvaise idée de s’écrouler sous le poids des livres. Il a fallu réparer les dégâts, trouver un autre lieu de stockage, vérifier le contenu des cartons éventrés, reconditionner les documents et tout ça avec une équipe de magasiniers réduite dans une réserve sans aération. Pour la peine, il a accordé une heure de récupération aux magasiniers qui ont participé à l’opération.
Il passe quand même faire quelques courses avant de rentrer. Une fois à la maison, après avoir rangé ses provisions, il se précipite sous la douche. Il attend ce moment depuis le début de l’après-midi. C’est avec délice qu’il sent l’eau couler sur lui pour faire partir sueur et poussière.
Après avoir profité longuement des jets, c’est ...
... rasséréné qu’il sort de la cabine. Il s’essuie sommairement, s’aperçoit qu’il a oublié de prendre son pyjama. Il sort de la salle de bains pour aller le chercher dans sa chambre. Là, surprise : il se trouve nez à nez avec Aurélie qui vient de rentrer dans l’appart, sa valise à la main.
Il est si surpris qu’il reste un moment interdit et dit bêtement :
— Mais tu ne devais revenir que jeudi.
— Je vous ai envoyé un message.
Il va pour reprendre, quand brusquement, il réalise qu’il est nu. Il revient prestement dans la salle de bains et enfile un peignoir. Il ressort et lui dit :
— Je n’ai pas regardé mon portable. Que s’est-il passé ?
— C’était trop chiant là-bas et en plus, je me suis engueulée avec les cousins. Ils sont vraiment trop cons avec leur mentalité de bobos. Alors je suis partie. Je ne vous dérange pas ?
— Heu… non, non, pas du tout. La chambre est prête.
— Merci.
Elle l’embrasse et va vers sa chambre. Elle aussi a été surprise de voir Bernard surgir dans le plus simple appareil. Elle n’a même pas songé à détourner le regard.
Il prépare le repas tandis que la jeune fille passe à son tour sous la douche. Ils dînent et vont se faire une petite séance cinéma. Il a pensé d’abord au film de Kurosawa : « Kagemusha, l’ombre du guerrier », qu’elle ne connaît pas, mais les trois heures l’ont dissuadé. Ce sera pour un autre jour où il sera moins fatigué. Il s’est rabattu sur un film d’une heure trente-huit de Gilles Grangier, dialogues d’Audiard : « Le cave ...