1. Joli mois de Mai


    Datte: 17/03/2020, Catégories: fh, couple, boitenuit, intermast, pénétratio, Humour Auteur: Gilles Lapouge, Source: Revebebe

    Par cette chaude soirée de printemps, Alice, un peu pompette, souriait aux anges en marchant à côté de Gilles, la tête nonchalamment posée sur son bras, à hauteur de son épaule.
    
    Elle se sentait merveilleusement bien. Après un repas succulent, composé de ces mets délicats et raffinés qui font les délices de la cuisine française, arrosé d’unMoulin à Vent fruité et gouleyant à point qui vous montait gentiment à la tête, la soirée qui ne faisait que commencer, s’annonçait délicieusement prometteuse.
    
    Gilles savait ce qui faisait plaisir à sa jolie et douce Alice et il s’employait à la combler, elle qui n’avait pas si souvent l’occasion de s’évader d’un quotidien contraignant.
    
    De temps en temps, il lui jetait un coup d’œil de côté et constatait à son sourire épanoui que tout allait ce soir, pour le mieux.
    
    Ils se rendaient à présent dans un cabaret bien connu de Montréal, leBlue Light Burlesque, dont les soirées deMlle Oui Oui la reine du strip-tease à l’ancienne faisait, paraît-il, un tabac !
    
    Gilles avait réservé une table bien placée et devinait qu’Alice, pendue à son bras et amoureuse, serait ravie du spectacle.
    
    Alice respirait profondément l’air du soir, jouissant de l’atmosphère douce et parfumée de cette belle soirée. Elle s’attachait à son Gilles de plus en plus. Il ne cessait de l’étonner par sa délicatesse, par toutes les attentions qu’il lui portait. Prévenant, cultivé, maniant l’humour avec finesse, il la faisait souvent rire et sourire et elle ...
    ... adorait ça !
    
    Au commencement de leur relation il l’avait séduite par ses enfantillages maîtrisés et, petit à petit, ils s’étaient découvert des idées, des pensées, et des rêves en commun.
    
    Gilles, observateur amoureux, n’avait pas tardé à remarquer chez la jeune femme la dualité qui faisait tout son charme. À savoir un savant mélange de retenue et d’audace, de désir romantique et de passion torride, d’un grand besoin de caresses préliminaires, sans toutefois s’éterniser, conduisant inexorablement aux explosions de la chair et à l’ivresse de la jouissance.
    
    On ne savait pas ce qui, de la composante masculine ou féminine de la personnalité d’Alice, prendrait le dessus, ni à quel moment, mais il parut très vite évident à Gilles que ce mélange excitant de la personnalité de sa douce amie, non seulement ne lui déplaisait pas, mais était vraisemblablement à la source de son attachement progressif pour elle.
    
    Alice aimait la vie et ses débordements. Gilles aimait la vie, et les débordements d’Alice…
    
    Et, en ce moment, il voyait bien que sa compagne baignait tranquillement dans une douce euphorie.
    
    Lorsqu’ils prirent place à leur table, bien placée devant la scène, il ne put s’empêcher d’admirer une nouvelle fois les formes pleines de son amie, annonciateurs d’une fin de soirée en champagne dont il se réjouissait à l’avance.
    
    Mlle Oui Oui (quel drôle de nom !) se montra à la hauteur de sa réputation. Superbe femme, plantureuse et aguicheuse à souhait, elle se montra ...
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