1. Hélène (23)


    Datte: 31/03/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: rouge22, Source: Xstory

    ... quand Christine me retient.
    
    — Laisse, il ne t’appartient plus, elles vont s’en occuper.
    
    Je suis le couple du regard, le cœur serré, mais la porte se referme derrière eux.
    
    J’attrape au vol une flûte de champagne et je la vide d’un trait.
    
    — Eh bien ma belle, tu te lâches. M’apostrophe Christine.
    
    — Je voudrais bien t’y voir, ce n’est pas ton amour qu’on va fouetter.
    
    — Mais c’est toi qui as fait ce choix.
    
    — Je suis une conne.
    
    Un quart d’heure passe, cette attente m’énerve, j’aimerais que ce soit déjà terminé.
    
    Christine m’assoie à côté d’elle, je pose mes mains sur les accoudoirs du fauteuil.
    
    Le brouhaha se calme d’un coup, je tourne la tête. Pierre vient de faire son entrée, la taille ceinte d’une étoffe noir mat, précédée d’une femme mince. Un instant, je crains que ce soit Béatrice. Puis le couple s’approche, et je reconnais Kate.
    
    Je respire : je n’aurais jamais supporté que Béatrice touche et prépare mon homme.
    
    Comme au ralenti, il passe devant moi, élégant, racé, viril, m’adressant son beau sourire de loup. Un instant, je respire sa douce odeur, puis il s’avance vers l’estrade.
    
    Kate fait tomber le tissu qui l’enveloppe des reins jusqu’aux chevilles.
    
    Un murmure parcourt l’assistance ; la chute de son pagne dévoile à toute sa virilité. Il n’est pas en érection, mais son beau membre s’est déjà gonflé, et atteint le tiers de sa cuisse, affichant un beau diamètre.
    
    Mais ce n’est pas tout, son sexe est débarrassé de toute pilosité, et sa ...
    ... peau brille doucement sous la lumière légèrement rosée des projecteurs.
    
    D’un coup, je me rappelle que lors de ma dernière fellation, j’avais le nez dans son foin.
    
    Et je réalise que ces femmes ont rasé mon homme, sans compter qu’elles l’ont huilé.
    
    A la pensée de ces mains qui ont parcouru le corps de mon seigneur adoré, une bouffée de jalousie étreint mon cœur, le broyant presque.
    
    J’imagine Pierre, nu, fier comme un petit coq, entouré des chambrières qui le caressent, écartant ses fesses, soulevant ses couilles pour passer le rasoir, étirant la peau autour de sa verge, pour ne pas le couper. Je sais à quel point, il est réactif à mes attouchements. Je n’ai nul doute qu’il a su se montrer au mieux de ses avantages.
    
    — Est-ce que Kate l’a.
    
    — Non Kate ne s’intéresse pas au corps des hommes.
    
    — Ouf ! Fais-je en laissant échapper un soupir de soulagement.
    
    — Mais les autres filles n’ont pas dû se priver. Ajoute sadiquement Christine.
    
    Une assistante, noire, aux traits fins, comme une princesse éthiopienne, habillée comme Kate, se penche et lui serre de gros bracelets aux chevilles, Kate fait de même à ses poignets. Un bruit de moteur, et une tringle horizontale descend du plafond. Elles y attachent mon seigneur, les bras écartés. Les entraves de ses pieds sont aussi liées une barre d’écartement. Puis elles se reculent.
    
    Pierre est lentement soulevé, se balançant doucement à vingt centimètres du sol, nous tournant le dos.
    
    Son étirement l’amincit, tendant ...
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