Douce belle-maman - Histoires de Sexe

Douce belle-maman

... sauté le pas mais ce qui est sûr, c’est que mon mari te désire autant que moi. Je ne suis pas énervée, même pas jalouse. Curieusement, je suis presque contente que l’on partage quelque chose toute les deux…
— Marine, je ne veux…
— Chuttt, Maman, ce que je dis est important, alors laisse-moi parler sinon je n’aurai peut-être pas le courage. Je suis heureuse que la discussion se passe ainsi, je n’ai pas à affronter mon mari mais je sais qu’il m’écoute, je veux que cela soit clair entre nous. Maman, je suis peut-être folle, tu l’es sûrement aussi autant que mon homme, mais je vous donne ma permission d’aller plus loin si vous le souhaitez. Si c’est déjà consommé, j’espère que vous aurez l’occasion de m’en avertir.

Je ne sais plus quoi penser, d’ailleurs je ne pense pas du tout à ce moment précis. Mon corps ne reçoit que des sentiments contradictoires qu’il a du mal à interpréter correctement.

—(inspiration) Je ne crois pas être perverse ou dépravée. Après avoir pesé le pour et le contre, je me suis dis qu’il n’y avait qu’une solution viable pour moi. Je ne me vois pas vivre sans toi ou sans Francis, et je ne parle pas sans les deux. Depuis que j’ai des suspicions sur vos agissements, je me suis aperçu que notre couple allait mieux, que les relations que j’entretiens avec toi sont beaucoup moins distantes. D’ailleurs je trouve que tu es de très bon conseil sur beaucoup de sujets(sourire). Je pense donc que je peux vous donner ma bénédiction pour cette union, si elle ...

... n’est pas déjà consommée. Tu vois j’arrive même à relativiser.
— Tu es vraiment en accord avec ce que tu dis ? demande belle-maman d’une petite voix monocorde, ce qui ne lui ressemble pas du tout.
— Tu me connais assez pour savoir que je ne fais rien d’important sans y avoir mûrement réfléchi. C’est une décision très difficile à prendre, j’avoue même m’étonner d’être aussi conciliante mais, dans le fond, c’est peut-être ce que je souhaitais : avoir une relation fusionnelle avec vous deux, même si le côté charnel n’est pas celui que je souhaitais au fond de moi. Si je trouve mon équilibre de la sorte, je suis prête à accepter de vous partager.

Je suis abasourdi par cette déclaration, je n’arrive même pas à savoir si tout cela est réel, si ce n’est pas un pur délire de mon cerveau d’homme dépravé. Je regarde directement vers les deux femmes pour m’apercevoir que tout est véridique, le contraste est saisissant entre le visage souriant et apaisé de Marine et celui, tiré, de sa mère. Un long silence envahit les deux pièces, je ne sais combien de temps il a duré mais il est pesant, lourd, car les réponses que nous allons fournir à ma femme vont changer le cours de notre existence.

Pour une fois je ne fuis pas la réalité, je me lève et me dirige vers le couple mère-fille et je prends une main à chacune. Les peaux sont moites, les regards ne s’esquivent pas, ils sont soutenus, on ne peut retranscrire avec des mots tout ce qui est passé par nos regards mais je peux vous dire que ...