1. La copine


    Datte: 12/03/2020, Catégories: ffh, fplusag, couplus, copains, vacances, hsoumis, fdomine, Auteur: Gwynnbleid, Source: Revebebe

    ... mon érection.
    
    Je pique un fard au premier commentaire de Fred.
    
    — Putain, quel barreau ! Je croyais que tu exagérais la taille pour me faire envie, mais franchement, ça vaut le détour ! Par contre, tu devrais…
    — Lui raser le sexe, j’y pense à l’instant, termine Véro.
    — On la verrait encore mieux, renchérit Fred.
    
    En riant, on saute tous les trois dans la piscine et on commence à chahuter. Des mains me frôlent, s’égarent entre mes cuisses ; des doigts s’emparent brièvement de mon sexe, soupèsent mes couilles.
    
    C’est terriblement sensuel, mes deux tourmenteuses s’acharnent sur moi. Maladroitement, j’essaie de leur rendre la pareille, pelotant une fesse par-ci, pinçant un téton par-là, mais elles ont l’avantage du nombre et osent aller beaucoup plus loin.
    
    Sans doute à cause de l’excès d’alcool, mais ma Véro – habituellement si jalouse – m’attrape brusquement par derrière, bloquant mes bras en arrière, avant de suggérer à Fred :
    
    — Vas-y, fais-toi plaisir, explore la bête. Tu n’en auras pas tous les jours une comme ça sous la main !
    
    Ni une, ni deux, saisissant la balle au vol, notre amie s’empare à deux mains de mon bâton, le presse, le frotte contre son ventre, et cherche rapidement à s’empaler dessus.
    
    Je me débats furieusement, parviens à leur échapper et à sortir de la piscine, ...
    ... complètement dégrisé.
    
    Je sais bien que dans n’importe quel film, le type se serait laissé faire ; mais là, on est dans la vraie vie. Si je leur cède, une fois dessaoulées, je sais que ça va faire des histoires, ma femme n’étant pas du genre à prêter son mec, même à sa meilleure amie, et que ni notre couple, ni notre amitié n’y survivrait.
    
    — Je vais me coucher. On se verra demain quand vous aurez retrouvé vos esprits.
    
    Elles me poursuivent de leurs ricanements et de leurs provocations :
    
    « Dégonflé », « petit joueur », « coincé du cul », « va donc t’astiquer tout seul », « on va se débrouiller entre nous, pas besoin de mec »…
    
    Après une douche rapide, je me mets au lit.
    
    Par la fenêtre ouverte, le chant des cigales est bientôt couvert par un concert de gémissements, de halètements, de détails crus et d’encouragements obscènes, pour finir bien plus tard dans un concert de cris de plaisir bien peu naturels.
    
    Quand elles se calment, je suis dans tous mes états, j’ai l’impression d’avoir un fer rouge dressé entre les jambes. J’attends un long moment que Véronique me rejoigne, tiraillé de doutes, de désir contrarié, et je dois bien l’avouer… de regrets ; mais elle ne vient pas et je finis par m’endormir, vexé et assez remonté contre elles.
    
    « C’est décidé : demain, je rentre à Paris. Seul, s’il le faut ! » 
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