1. Antoine, un soir d'été


    Datte: 11/03/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Clar, Source: Hds

    Par une belle soirée estivale de la fin du mois d’août, dans cette petite station du littoral normand, après avoir profité en journée de la plage et de la mer puis du farniente dans notre jardin et après avoir dîné, nous avions décidé de profiter du spectacle du coucher du soleil.
    
    Un bon kilomètre nous séparait du bord de mer, et la promenade s’avérait agréable en traversant un parc arboré parcouru par de larges allées. Nous marchions, Laurence et moi, la main dans la main, sans nous presser, observant au loin la lente descente du soleil.
    
    En cette fin du mois d’août, la station s’était vidée et le village avait retrouvé sa tranquillité.
    
    A un moment, un bruit attira mon attention, et je me retournai. Quelques mètres derrière nous, un jeune homme marchait et dès qu’il vit que je portai mon regard dans sa direction, il baissa rapidement la tête, comme s’il essayait d’effacer sa présence. Je jetai un coup d’œil à mon épouse, et soudainement je compris : elle avait mis ce soir-là une jupe mi-longue en tissu très léger, discrètement ajourée, et comme elle se trouvait entre le jeune homme et le soleil, il pouvait se repaitre de ses formes dévoilées en ombres chinoises. Cela me fit sourire.
    
    Je passai doucement ma main gauche sur les fesses de Laurence et réalisai que je ne sentais pas l’élastique de sa culotte. Il me fallut un peu de temps et quelques explorations digitales pour réaliser qu’elle n’en portait pas. La savoir ainsi intimement dévoilée entraina chez moi une ...
    ... excitation et je sentis ma verge durcir dans mon pantalon.
    
    Je décidai de ralentir, le jeune avait aussi ralenti mais restait plusieurs mètres derrière nous, profitant du spectacle involontairement offert. Que pouvait-il voir en ombres chinoises ? Pouvait-il distinguer le sillon de sa vulve ? Feignant de regarder un nid dans un arbre, j’en profitai pour l’observer. Visage encore marqué par les traits de l’adolescence, il était brun, de taille moyenne et semblait bien musclé. Je remarquai le mouvement de sa main enfoncée dans sa poche. Pas de doute, il se masturbait.
    
    J’en avisai Laurence au creux de l’oreille, et loin de s’en offusquer, je la sentis marquer un temps d’arrêt. Elle stoppa puis se retourna en regardant le jeune. Pris la main dans le sac (ou plutôt dans la poche), il en sortit précipitamment sa main et baissa la tête en devenant cramoisi. Une bosse bien visible déformait le devant de son short.
    
    « Comment t’appelles-tu ? » lui demanda doucement Laurence.
    
    « Antoine » répondit-il dans un murmure « Excusez-moi ». Il allait faire demi-tour quand mon épouse, s’approchant rapidement de lui, lui prit la main doucement. « Où pars-tu si vite ? Tu n’as rien fait de mal tu sais. Il ne faut pas que tu ais honte ».
    
    J’étais un peu surpris par sa réaction, par le fait qu’elle ait deviné la fuite du jeune et l’ait anticipée. Elle voulait donc le retenir et cette situation commençait à m’exciter sérieusement. Je regardais de part et d’autre, personne ne se profilait à ...
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