1. Le fabuleux destin de Brandon


    Datte: 10/03/2020, Catégories: fh, hh, hbi, voisins, Collègues / Travail Oral Humour Auteur: Guigues, Source: Revebebe

    ... rêve. Brandon a été formidable. Il semble avoir aimé ça : il est allongé là à moitié mort.
    
    À moitié mort ? C’est à ce moment qu’Alexandra remarque le visage inexpressif de son amant. Affolée, elle hurle d’effroi et tâte le pouls de son Hector au cœur sensible. Plus de battement : c’est la crise cardiaque !
    
    Hôpital Saint Florent, un lit, Brandon allongé au beau milieu d’une salle blanche avec une affiche : manger cinq fruits et légumes par jour c’est bon pour votre corps et votre cœur ! Il remarque la présence d’une jolie jeune fille.
    
    — Mais qui êtes-vous ? demande-t-il.
    — Dieu soit loué ! Brandon tu t’es enfin réveillé, bredouille Alexandra en pleurs.
    — Comment ça ?
    — Je suis vraiment désolée pour avant-hier soir…
    — Ah bon ? Je n’ai rien fait pourtant !
    
    Apparemment la crise cardiaque de Brandon l’a rendu amnésique : un choc secondaire probablement.
    
    Soudain la porte s’ouvre : c’est Duke, un bouquet de fleurs à la main et un sourire aux lèvres.
    
    — Salut Brandon ! Alors mon cochon, on fuit la bite à Du-duke ? Elle te fait peur ?
    — Mais c’est qui ce type ? demande le malade complètement perdu.
    — Je n’en sais strictement rien, répond Alexandra ahurie.
    
    Le visiteur se précipite et embrasse Brandon sur la bouche. Ce dernier se retire violemment de l’étreinte plus qu’amicale.
    
    — Mais vous faites quoi à mon amant là ? s’écrie la jeune technicienne de surface.
    — Comment ça votre amant ? réplique Duke.
    — Mais c’est qui ces deux tarés ma parole ? s’exclame le cardiaque.
    
    Les insultes fusent, la violence fait place au calme.
    
    Tout à coup, on ne sait trop comment, Duke sort un pistolet de son blouson et abat de sang froid la pauvre Alexandra. Reprenant peu à peu son bon sens, le meurtrier se tourne vers Brandon et s’écrie :
    
    — Oh mon dieu ! Cela ne se peut !
    — C’est pourtant la triste réalité, achève l’amnésique.
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