1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1327)


    Datte: 10/03/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... bras qui ne m’ont lâchée durant notre discutions que pour me caresser le dos ou les cheveux. Je respirais son odeur à pleins poumons comme chaque fois qu’il m’en était donné l’occasion, une main massant le poignet opposé. Ce poignet. Je n’y avais pas fait attention jusque-là mais depuis le début de cette étreinte, je devais faire ce geste simple. Maitresse devait l’avoir remarqué sans en faire la remarque, à vrai dire c’était un toc qu’elle me connaissait. J’essayais de le restreindre mais cela m’était compliqué. Une réflexion en entrainant une autre, je réalisais également que Keira MDE et Phryné MDE avaient pu remarquer mon poignet. Au souvenir de ses traces, je me mis à frissonner.
    
    - Elles les ont vues, n’est-ce pas ? Elles ont compris ?, dis-je toute penaude, me sentant soudain très mal à l’aise.
    
    Maîtresse comprit immédiatement à quoi je faisais allusion, elle me connaissait que trop bien.
    
    - Elles l’ont vu durant ton bain et elles en ont fait un rapport quasi immédiat, me répondit Maitresse sur un ton se voulant rassurant. Tu ne crains rien à ce sujet ici, c’est une chose que Monsieur le Marquis prend très au sérieux. Je l’ai mis au courant, lui priant la discrétion, qu’il tiendra, tel le grand homme d’honneur qu’il est.
    
    Si elle me le disait, je ne pouvais que la croire. Ma confiance lui était acquise depuis longtemps et je savais qu’elle n’en abusait pas. C’était impensable pour moi qu’elle puisse faire la moindre chose qui n’était pas pour mon bien. Un ...
    ... sourire recommençait à se dessiner sur mon visage après ce bref moment de panique. La discutions touchait à sa fin.
    
    - Alors, ne te sens-tu pas mieux désormais, me demanda Maitresse ?
    
    - Si Maitresse.
    
    - Nous reproduirons plus souvent l’exercice. Tu penses, par erreur, que certaines choses à ton sujet ne m’intéressent pas ou qu’elles ne pourraient être qu’un ennui pour moi. C’est absolument faux. Tu dois être transparente avec moi, pour ton propre bien. Tu n’es pas prête à avoir ton propre jardin secret.
    
    Maitresse avait raison et je devais me l’avouer, cette discussion m’avait fait un grand bien. Je ne pensais pas que parler, de tout ce que je pouvais avoir sur le cœur ou dans l’esprit, à Maitresse me délivrerait d’un tel poids.
    
    - Bien, lève-toi et attend un instant.
    
    Je me levais prête à obéir. Elle me lâcha une seconde et revint celle d’après pour me vêtir d’un peignoir moelleux me couvrant jusqu’aux chevilles. Elle le noua pour moi.
    
    - Comprends-tu ce que cela signifie ?
    
    Je comprenais doucement, réalisant bien plus loin du simple geste le sens profond de ce dernier.
    
    - Maitresse …
    
    - C’est maman, me dit-elle visiblement dans un état similaire au mien qui finit entre larmes de bonheurs et étreintes maternelles.
    
    Ce moment fut sûrement le plus doux de ma vie. Malgré le fait qu’elle me l’avait déjà affirmé, ce fut le moment où je réalisais définitivement, sûrement grâce à la règle du vêtement, que j’étais sa fille, certes adoptive, mais sa fille tout de ...