La porte verte - Histoires de Sexe

La porte verte

... belles mon fils ?
— Je suis dans le tableau accroché au-dessus des deux femmes, le délire, cria-t-il.
— Ce n’est pas la peine de te mettre dans tous ces états, ça fait plus de 80 ans que je regarde cette satanée rousse ! cracha Jacques d’une voix forte comme un coup de tonnerre.

Julie ouvrit les yeux, elle voyait la brune chevelure de Vanessa entre ses cuisses ouvertes. Elle sourit aux deux hommes dans le petit tableau au-dessus d’elle « J’ai le père et le fils pour moi toute seule et la belle-fille en prime », fut sa dernière pensée avant qu’elle ne sombre dans la myriade d’orgasmes déclenchés par Vanessa.

— Il faut que nous sortions d’ici, grommela Balou.
— Tu es prisonnier avec moi pour l’éternité, du moins tant que l’âme de Julie n’aura pas trouvé le repos.
— Mais c’est ta faute, Ernest m’a tout raconté !
— Ce pauvre fou ?

Balou avait envie de frapper ce gars qui semblait bien plus jeune que lui. Son chapeau haut de forme, sa petite moustache, sa redingote, son gilet, effectivement en le détaillant il lui ressemblait sacrément !

— Tu sais Balou, je suis prisonnier d’un univers qui appartient à Julie, elle t’a également capturé. Ce n’est pas déplaisant, car je la regarde se masturber tous les jours, elle hurle sa joie devant moi, parfois je me laisse aussi aller et je jouis avec elle.
— C’est dingue, nous devons être dans un univers parallèle, une fissure dans le temps, pensa-t-il.
— Il y a forcément un moyen de remettre les choses à leur place non ...

... ?
— Oui Balou, oui, il faut que l’âme de Julie s’en aille. Julie possède une telle force en elle, qu’elle a provoqué je pense, un décalage dans le temps. Ta femme est envoûtée par elle car sa chambre est un espace de plaisirs et d’orgasmes. Elle y a déjà attiré d’autres femmes et hommes, avant Vanessa. Je te félicite mon fils, elle est exquise et je parle en connaisseur, crois-moi.
— Pfft tais-toi ! Arrête de la reluquer.
— Elle ne se rend pas compte de ce qu’elle fait ni où elle est. L’atmosphère de cette pièce est comme un univers à part qui annihile toute volonté.
— Soit, mais que sont devenues les autres femmes et hommes ? questionna Balou avec angoisse.
— Je n’en sais rien fils, mais je pense qu’ils sont repartis dans leur univers d’origine. Comme les deux ouvriers blessés, rappelle-toi.

Balou voyait que Vanessa introduisait un godemiché de belle taille dans le ventre de Julie.

— Bon diou, ta femme est un volcan.
— Dis-moi plutôt où t’as caché le magot, lança Balou.

Il regardait son environnement. Les deux hommes étaient dans une salle qui ressemblait à une vaste loge. De vieux meubles décoraient celle-ci.

— Toi tu peux bouger, fils, pas moi, ma place est figée.

Balou marcha doucement sur le parquet de la pièce, il s’éloignait de la fenêtre. Vanessa n’était pas en danger. Il imagina son père se branler devant les deux femmes, mais chassa vite cette idée de son esprit.

Il avançait prudemment. Les murs devenaient bleus au fur et à mesure qu’il ...