Une attente enfin récompensée - Histoires de Sexe

Une attente enfin récompensée

L’attente enfin récompensée.

Martine l’attendait avec impatience, ça faisait bientôt deux mois qu’elle ne l’avait pas vu ; elle avait tellement eu de plaisir lorsqu’il était venu au mois d’avril, que maintenant son corps le réclamait sans merci. Heureusement, il revenait définitivement ; en effet, c’était la fin de son contrat et il lui avait dit qu’ils fêteraient cet événement de belle façon.

Enfin la sonnerie de la porte retentit, elle se dépêcha d’aller actionner l’ouverture de l’entrée extérieure, vérifia une dernière fois son apparence et alla ouvrir la porte de l’appartement…

Benoît était là, avec son jean noir et sa chemise vert forêt, il était tout simplement époustouflant. Il s’avança doucement vers elle et la prit tendrement dans ses bras.

— Hum ! Tu peux pas savoir comme tu m’as manqué.

Martine se sentit fondre de bonheur,

— Toi aussi tu m’as tellement manqué, j’ai compté les jours qui me séparaient de ce moment.

Benoît se pencha vers elle et lui prit tendrement les lèvres, le baiser fut doux et tendre tout d’abord, puis de plus en plus passionné à mesure qu’elle y répondait ; elle commençait à sentir ses jambes trembler sous elle en même temps qu’une douce chaleur s’insinuait sournoisement en elle. Ils durent enfin se résoudre à se séparer pour reprendre leur souffle.

— Hum ! Tu peux pas savoir à quel point j’en avais besoin, dit-elle en soupirant.
— Oui, je le sais, toutes mes nuits ont été envahies par des rêves de toi, dit-il en la ...

... détaillant de ses beaux yeux bruns. J’ai amené une bouteille de vin, tu en veux un verre ?
— Oui, dit-elle, je vais aller chercher les verres.

Elle revint avec les verres pendant qu’il débouchait la bouteille et il les remplit tous les deux.

— À l’attente enfin récompensée, dit-il, en entrechoquant son verre avec celui de Martine.
— À l’attente enfin récompensée, répondit-elle avec un éblouissant sourire.

C’est alors qu’elle remarqua qu’il avait déposé un sac sur la table du salon.

— Qu’est-ce que c’est ? lui demanda-t-elle ?
— Finis ton verre et je vais te le dire.

Martine sentit sa curiosité s’éveiller, que pouvait-il bien y avoir dans ce sac, serait-ce un cadeau pour elle ou autre chose ?

Après quelques instants, leurs verres vides furent déposés sur la table et Benoît se tourna vers Martine.

— Est-ce qu’on peut aller dans ta chambre ? lui murmura-t-il à l’oreille.
— Oui, suis-moi, lui dit-elle.

Il se leva et prit son petit sac en se dirigeant avec elle vers sa chambre.

— Martine, est-ce que tu me fais confiance ? la questionna-t-il sur un ton hésitant.
— Euh… Bien sûr que je te fais confiance, pourquoi ?
— Bien, pour ce soir, je souhaiterais qu’on s’occupe exclusivement de toi et j’aimerais que tu te laisses faire.
— Euh… ok ! dit-elle, d’un ton confus.

Il s’avança alors vers elle et commença à déboutonner sa blouse lentement. Elle voulut, elle aussi, déboutonner sa chemise, mais il l’en empêcha.

— Non, ce soir tu te laisses faire, mais ...