Logement provisoire : Sylvie (2)
Datte: 05/03/2020,
Catégories:
Hétéro
Auteur: fantaflo, Source: Xstory
... bien regardée ?
— Oui.
— Alors tu as de gros problèmes de vue.
Vous riez. Sylvie pas du tout.
— Pourquoi dis-tu ça ?
— Quand je me regarde dans la glace, je comprends mon mari.
— Tu y vois quoi ?
— Un grosse vache. Fade, grise, triste.
— Elle a bien des atouts ?
— Sincèrement ? Je ne m’en vois aucun. Je me déteste des pieds à la tête.
Quelques secondes s’écoulent. Sylvie ricane :
— Tu vois bien ? Tu ne dis plus rien ! Il n’y a rien à faire.
— Ah ? Tu veux connaître mon avis ?
— Vas-y, dis-moi ! Je crois que je vais rire !
Vous laissez un blanc puis vous dites :
— Je vais être très honnête et très franc. J’ai vu du laisser-aller, à la limite du je-m’en-foutisme. Je ne dirais ni où, ni quand. Mais j’ai vu un visage avenant, régulier, attirant. Mais sans maquillage, ni mise en valeur. J’ai vu de beaux yeux marron assez clairs et bien formés. Encadrés d’une paire de lunettes d’un autre temps. J’ai vu des cheveux sans soin, pas coiffés. J’ai vu une bouche sublime, large et charnue, malheureusement dépourvue du moindre rouge à lèvres. J’ai vu une silhouette écrasée sur elle-même, presque voutée, là où elle pourrait être aérienne et droite. J’ai vu un taille fine et des jambes qui m’ont semblé bien galbées.
Sylvie pleure à nouveau. Vous l’embrassez encore sur la nuque et massez toujours. Vous lui dites :
— Je l’ai imaginé avec une autre coupe et une autre couleur de cheveux. Le châtain clair pourrait bien lui aller, avec une carré ...
... plus long, dégradé peut-être, mais je ne suis pas coiffeur, ni visagiste. Je l’ai imaginé avec d’autres lunettes, les yeux maquillé, la peau brillante, un rouge à lèvres discret mais remarqué. Elle était super belle. Je la voyais dans un chemisier rouge assez étroit, dont les boutons étaient judicieusement ouverts pour mettre en valeur sa superbe poitrine, tenue haute par une soutien-gorge de qualité. J’ai vu des talons hauts, sculptant une silhouette plus élancée et dynamique. Je la voyais avec une jupe crayon noire, moulant ses hanches marquées et un postérieur musclé.
— J’ai un gros cul.
— On ne doit pas avoir la même conception du "gros cul".
Vous faites un pause avant de reprendre.
— Je me voyais au restaurant avec elle et j’étais super fier d’être à son bras alors qu’elle illuminait les lieux de sa présence.
Soudain, Sylvie se tourne et vous enlace tendrement. Cela dure certainement une minute avant qu’elle ne se détache de vous, les yeux rougis.
— Je n’ai pas entendu de plus belles choses depuis des années...
— J’ai envie de t’aider à pourrir la poufiasse et à reconquérir ton mari.
Elle sourit et son regard brille d’une lueur nouvelle.
— Y a du boulot...
— Avec des atouts si généreux, il y a une bonne base de travail, non ?
Vous regardez ses seins. Elle rit et rougit avant de se rebrunir.
— Il regarde plus vers le sol que vers le plafond.
— Dans un bon soutien-gorge, ils seront magnifiques.
— Arrête, tu me gênes...
Sylvie ...