Quand Cupidon organise le hasard...
Datte: 03/03/2020,
Catégories:
fh,
fbi,
amour,
volupté,
pénétratio,
init,
ecriv_c,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... fait fort… tu veux ma peau, et tu prends goût à l’homme, non ?
Elle se soulève sur un coude et m’attrape tout d’une main, principal et accessoires, en serrant à me faire mal. Aïe ! Elle doit être en colère…
— NON ! je te l’ai déjà dit : l’homme, pour moi, c’est toi, QUE toi !
Je ris, d’avance, de ma réponse.
— Oui, comme ça, si on doit un jour former un couple, je ne serai pas cocu !
Lestement, elle revient me chevaucher en me posant les mains sur les épaules.
— Ah oui ? me jette-t-elle en me souriant d’une drôle de façon, pas cocu avec un homme, c’est certain, mais je te garantis qu’avec une femme, c’est possible !
Nous nous disputons comme nous aimons le faire à présent. Je bénis le Ciel de l’avoir retrouvée. C’est le bonheur, que du bonheur…
Le téléphone sonne, nous interrompant brutalement. Nous le voyons s’égosiller, éberlués. Ça existe, ça !? Atterrissage brutal. Fin de la récréation ? C’est la réception ! Zut ! Nous écoutons tous les deux, en nous regardant, anxieux. Une voix débite, très professionnelle :
— Bonjour, Monsieur. Il est sept ...
... heures. Votre avion est prévu pour midi, enregistrement à partir de neuf heures, vous seriez aimable de libérer la chambre pour dix heures. Petit déjeuner complet ou continental ? Thé ou café ?
Laure me fixe, le regard trouble. Je comprends dans ses yeux qu’elle pense : « Mais oui, c’est fini, il fallait bien… ». Mais aussi : « Et maintenant ? Que vas-tu faire ? Que vais-je faire ? »
Dans le téléphone, la voix qui s’impatiente :
— Monsieur, Monsieur, pour votre petit déjeuner, s’il vous plaît…
En une seconde, sans réfléchir, ma décision est prise. Je réponds en prenant la main de Laure et en l’embrassant :
— Merci… Pour la chambre, je la garde, pour le petit déjeuner, ce sera DEUX complets, avec thé et café ! Avec une montagne de croissants ! Nous avons faim !
Laure est figée, bouche ouverte, les yeux ronds.
— Mais… mais, balbutie-t-elle
— Ben quoi, soyons fous ! Moi aussi je reste ! NOUS restons !
Et nous roulons tous les deux sur le lit, en riant. Heureux !
Heureux pour quelques heures encore, mais bientôt nos routes devront à nouveau se séparer…