Le thérapeute
Datte: 03/03/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
extracon,
médical,
hdomine,
initfh,
extraconj,
fsoumisah,
Auteur: Alteregaux, Source: Revebebe
... passants me confirmèrent d’ailleurs cette sensation.
L’immeuble était ancien, voire vétuste. Nous avons accédé au quatrième étage grâce à un ascenseur préhistorique. La porte s’ouvrit sur un vieil appartement transformé en cabinet médical. Une plaque annonçait simplement « G. FRANCIS - Sexologue ».
Après avoir sonné, nous avons patienté dans une salle d’attente anonyme. Au bout de dix minutes, la porte s’ouvrit sur le docteur Francis. Il devait avoir environ 60 ans, la silhouette massive d’un ancien sportif qui aurait pris de l’embonpoint.
Il nous fit asseoir dans son cabinet au style aussi désuet que le reste de l’appartement. Il nous observa, s’attarda longuement sur Sandrine en matant son décolleté et ses jambes largement découvertes par sa courte robe.
— Alors, qu’est-ce qui vous amène ?
Sandrine tira nerveusement sur l’ourlet de sa jupe et commença à exposer nos déboires sexuels. Elle parla longuement, déballant notre vie intime comme si elle avait retenu trop longtemps cette confession. L’homme l’écoutait en prenant des notes en m’interrogeant parfois du regard pour solliciter mon acquiescement aux paroles de ma femme. Lorsqu’elle eut terminé, il resta un moment songeur et dit :
— Savez-vous que mes méthodes sont peu orthodoxes ? J’aurai besoin de votre entière et parfaite participation si nous voulons résoudre vos difficultés.
— Qu’entendez-vous par « peu orthodoxes » ? me suis-je risqué à demander.
— Des méthodes pour lesquelles j’ai choisi de ...
... quitter volontairement l’Ordre des médecins car elles ne sont pas admises par la communauté, ce que je comprends aisément. Je préfère pratiquer en marge et obtenir de bons résultats et la satisfaction de mes patientes, ce qui est le cas.
— Pouvez-vous être plus précis ?
— Bien sûr. Cela signifie que pour guider et accompagner mes patientes, j’ai tout d’abord besoin de les connaître intimement, et pour cela j’attends d’elles qu’elles me fassent absolument confiance. Ensuite, pour appréhender leur sensibilité et leur émotivité sexuelle, elles doivent m’ouvrir leur intimité psychique et physique. Aucun de leurs désirs, de leurs peurs, ni de leurs fantasmes ne doit m’échapper. Je dois connaître également leur corps et la manière dont il réagit aux différents stimuli.
— Vous voulez dire que vous allez tripoter ma femme ?
— Je vais l’examiner cliniquement et tester sa libido, répondit-il en souriant. Cela signifie effectivement que je vais avoir accès à ses zones érogènes comme ses seins, son sexe, sa bouche et même son anus. Il m’arrive parfois de solliciter des relations sexuelles de mes patientes si cela sert la thérapie. Je comprends que cela gêne ou irrite leurs compagnons ou maris, mais je n’impose rien.
— Sandrine, tu es… d’accord avec cela ? ai-je demandé, abasourdi.
— Tout ce qui sera nécessaire ; nous sommes absolument motivés par cette thérapie, n’est-ce pas, chéri ?
— Bien sûr, on est partants : il faut que nous retrouvions du désir l’un pour l’autre.
— Très bien, ...