Histoire d'O et d'A - Histoires de Sexe

Histoire d'O et d'A

... n’y a pas à dire, tu es une sacrée salope !
— Et pourquoi donc, Monsieur Alex ? Tu aurais préféré que je sois une nonne ?
— Ah non, je te préfère nettement en salope ! Non, c’est un compliment, ma pute !
— Et pute, c’est aussi un compliment ?
— Salope, pute, putain, garce, trainée et j’en passe, ce sont des compliments ! Pour toi, pas pour les autres.
— Quelles autres ?

Sans lâcher mon sein qu’il patine depuis tout à l’heure, il soupire :

— Je parlais en général. Quand je dis que mon patron est une pute, là, ce n’est pas un compliment.
— Là, je veux bien te croire !

Il se serre encore plus contre moi :

— Ah ! Y a pas à dire, mais c’est vachement bon de se frotter à toi !
— Et d’être dans mon cul ?
— Oh oui, c’est vachement bon, extra d’être dans ton cul. Depuis que tu l’offres, je n’arrive plus à m’en passer !
— Oui, j’en sais quelque chose !

Puis nous continuons nos gros câlins de mille façons…

Après quelques grosses cochonneries, blottie contre mon amant qui balade ses larges mains partout sur mon corps, je me laisse aller. Soudain, sans cesser de me caresser, Alex lance :

— Dommage que nos conjoints respectifs ne baisent pas ensemble !
— C’est quoi, cette réflexion à la con ?
— Si ton Olivier et mon Alice étaient amants, nous aurions carrément le champ libre !

Me redressant sur un coude, je rigole doucement :

— Sur le papier, c’est une bonne idée, mais Olivier est fou de moi depuis bien des années, et Alice est d’une timidité ...

... maladive. Elle rougit pour un oui ou pour un non. Je suis même étonnée, la connaissant, qu’elle ne se soit pas sauvée quand elle a rencontré un zigoto comme toi ! Il est vrai qu’elle s’accroche à toi comme une moule à son rocher !
— Ça fonctionne très bien, elle et moi !
— Je sais ! Les extrêmes s’attirent.
— Pareil pour toi, mon excitée de première !

Alex caresse à présent mes fesses, il n’y a pas à dire, il aime beaucoup ce morceau de mon anatomie ! Il réfléchit à haute voix :

— N’empêche que je persiste à penser que ce ne serait pas con ! J’ai l’intuition qu’il ne faudrait pas grand-chose pour les jeter dans les bras l’un de l’autre, ils sont si semblables. Parfois, je me dis que ma femme est la copie féminine de ton homme.
— Mon homme est moins timide !
— Je te l’accorde. J’ai une proposition à te faire…
— Dis toujours, gros filou !

Il se redresse, j’en profite pour m’allonger sur le ventre, lui offrant mon dos et surtout mon cul. Bien sûr, sa main s’égare à nouveau sur mes rondeurs. Même ses doigts s’insinuent dans mon sillon fessier, Alex n’en perd pas le fil de sa pensée :

— Samedi soir, nous dînons ensemble chez moi, n’est-ce pas ?
— Oui, et alors ?
— Et nous avons l’habitude de tirer au sort un thème, un défi, un gage pour la prochaine soirée ou sortie.
— Oui, comme d’hab ! Samedi, je te rappelle que c’est le thème « Forêt ». Où veux-tu en venir ?
— Il suffit d’aider le hasard… tout simplement…
— Ah oui, et comment tu vas t’y prendre ?
— N’oublie pas ...