1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1258)


    Datte: 02/03/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds

    ... la sorte ? Comment avais-je pu accepter de souffrir autant pour Lui... ? Mais pouvais-je réellement parler de souffrance lorsque tout mon corps n'était que plaisir ? Je n'en revenais toujours pas d'avoir éprouvé autant de félicité sous les coups pourtant cuisants et douloureux, de ses lanières de cuir. Ayant ressenti comme un bien-être étrange s'emparer de moi…
    
    Heureusement, si mon corps portait les marques, on ne peut plus révélatrices des heurts flagellaires que j'avais endurés comme punition, je fus toutefois soulagée de l'avoir été par Monsieur le Marquis qui grand expert, même étant d’outre-tombe, dans le maniement de ses accessoires ne m'avaient causé aucune blessure ou marque profonde. Seuls les quelques bleus hématomes naissants persisteraient peut-être un peu plus longtemps que les fines zébrures, avant de disparaître finalement eux aussi.
    
    Finalement, après m'être séchée et appliquée les crèmes apaisantes soigneusement, je revins dans la chambre, me sentent idiote à la vue de mon sac à main et la sacoche contenant mon portable posé sur la commode. Oui idiote de n'avoir pas pensé, en passant chez moi la veille, à prendre aussi des affaires de rechange ou au moins mes pantoufles. Ce n'est pas que marcher pieds nus me dérangeait tant que ça, même si je n'avais rien d'une Indienne d'Amazonie à la peau de la plante des pieds durcie capable de marcher des kilomètres sans chaussures en pleine jungle. Mais j'avais été éduquée dans le fait qu'on risquait plus ...
    ... facilement d'attraper un rhume à marcher pieds nus, et puis s'était surtout le fait de me retrouver à nouveau les pieds crasseux noirs de poussière qui m'horripilait. Il fallait que j'aille récupérer mes vêtements et mes chaussures, ainsi que mon portable demeurés à moins que le Noble ne les ait changés de place dans le salon privé. Par acquit de conscience, je regardais quand même s'il ne les avait pas rangés dans l'une des armoires de la chambre... malheureusement, non.
    
    Avant de sortir de la chambre, j'eus le réflexe d’aller rechercher le couvre-lit que j'avais laissé dans la pièce d'eau à côté, quand je m'arrêtais net dans mon mouvement. Stupidement j'allais me couvrir par pudeur... pour qui ? Pour moi ? Pour les autres ?... Il n'y avait personne d'autre à ce que je sache dans ce château abandonné, si ce n'est le spectre de Monsieur le Marquis d'Evans le hantant, pour et devant Lui, auquel j'avais consenti à m'exhiber et ce à plusieurs reprises et d'autant plus hier soir de par mon défilé dans la fraîcheur extérieure, sous les lumières de Sa demeure. Au souvenir de cette folie consentie, mon corps s'empourpra à nouveau. Pourtant, en sortant de ma chambre en tenue d'Ève, je me sentis brusquement des plus gênée, sentant battre mon cœur plus rapidement dans ma poitrine, éprouvant une certaine angoisse qui me fit plaquer instinctivement, pudiquement mes mains devant ma poitrine et mon sexe. Je ne comprenais pas pourquoi je me sentais si embarrassée surtout après ce que j'avais vécu ...
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