Tintin et le mystère de la dame de pique (2)
Datte: 29/02/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: Yanos, Source: Xstory
Tintin monte à l’arrière d’une voiture de police avec les Dupont/d tandis que le capitaine et sa fille entrent dans celle qui suit. Tintin demande alors :
— Alors, chers amis, dites m’en plus…
Dupont toussote et s’éclaircit la voix avant d’expliquer :
— Nous sommes sur une affaire bien délicate, Tintin. Il y a trois semaines, le corps sans vie de Lord Alexander Bradford, quarante-neuf ans, a été retrouvé dans sa salle à manger. Il était assis sur sa chaise, la tête dans l’assiette qui venait de servir à son dernier repas. Nous savons qu’il a été empoisonné par un poison mortel assez rare et très efficace. Il a dû vouloir se lever en sentant que quelque chose clochait mais ce poison commence par paralyser tout le corps avant de s’attaquer au système nerveux. Lord Bradford a eu le temps de se voir mourir, et l’agonie a été douloureuse. Son manoir a également été cambriolé et saccagé. Dans son verre, il y avait une carte à jouer : une dame de pique, et sur la table, gravée dans le bois, l’inscription « La Dame de pique bat le roi de trèfle. »
— Oui, dit Tintin, j’ai entendu parler de cette sinistre affaire mais je ne savais pas pour cette histoire de carte.
— Personne n’est au courant ; Scotland Yard y veille. Mais ce n’est pas tout. Il y a trois jours, un des plus gros industriels anglais a également été assassiné : Charles Pelham. Sa maison a été cambriolée et dégradée également. Monsieur Pelham est mort dans sa baignoire, poignardé à quatre reprises et très ...
... profondément. Et comme vous devez vous en doutez, nous avons trouvé une carte de dame de pique ; collée au miroir de la salle de bain cette fois, et juste à côté, écrit au rouge à lèvres « La Dame de pique bat le roi de cœur. » Charles Pelham avait fait fortune dans le commerce de voitures. Il possédait une des plus grandes richesses du royaume et il venait de fêter ses cinquante ans.
Tintin écoute avec attention et commence déjà à réfléchir et à rassembler les informations, puis :
— D’accord, d’accord… Il faudrait que je puisse voir les lieux du crime si possible et ce que vous avez récupéré sur les scènes. Est-ce que ces deux hommes se connaissaient ?
— Nous vous ferons voir tout ce que nous pouvons, cher ami, mais la première scène de crime n’est plus visible ; c’était il y a trois semaines. Nous avons interrogé les entourages des deux hommes, et tout ce qu’on a appris c’est qu’ils étaient à Cambridge ensemble mais ils ne se sont pas revus depuis cette époque. C’est compliqué parce que ce sont des hommes riches et qu’ils suscitent donc du ressentiment et de la jalousie chez beaucoup de gens, sans compter les ennemis en affaires également. Demain nous devons rencontrer le meilleur ami de Charles Pelham, qui était en déplacement et qui revient pour les funérailles. Il était aussi à Cambridge. Il est avocat : monsieur Jules Deveron. Peut-être qu’il pourra nous en dire plus. Nous le voyons demain matin. Voudriez-vous l’interroger avec nous ?
— Oh oui, répond Tintin, ...