1. Croisements


    Datte: 28/02/2020, Catégories: f, h, fh, sport, amour, photofilm, Oral préservati, pénétratio, amourpass, Auteur: Isilwen, Source: Revebebe

    ... pull à même la peau. Il l’embrassa sur le front et lui donna rendez-vous sous la couette.
    
    Elle s’immergea complètement dans l’eau encore chaude puis ouvrit la bonde. Elle prit ses genoux entre ses bras, en regardant l’eau diminuer. Elle entendait son amant s’affairer à la cuisine. Elle aurait dû s’occuper du repas. Qu’un homme s’affaire dans sa cuisine n’était pas anodin. C’était la première fois qu’elle gardait un amant si longtemps. Et pourquoi ne pas céder à cette douceur qu’il lui offrait ? Son cœur balançait, sa conscience évaluait les risques, la mettait en garde, comme un Jiminy Criquet protecteur.
    
    — Ah, si seulement tu pouvais partir avec l’eau du bain… T’es pénible… dit-elle à voix haute.
    
    Un passage rapide sous le jet et elle se glissa dans son peignoir.
    
    — Il pasto è pronto ! annonça-il depuis la cuisine. T’es sous la couette ?
    
    Riant de l’entendre dans cette langue chantante, elle fonça et sauta sur le lit, se hâta de se couvrir tout en enlevant son éponge dans laquelle elle s’empêtrait. Il entra dans la chambre, un plateau dans les mains qu’il posa sur la table de nuit avant de s’adosser aux oreillers qu’elle avait disposés contre la tête de lit. Deux bols fumants dégageaient l’odeur presque sucrée de la soupe de courge et la crème qu’il avait ajoutée se dilatait en volutes tribales. Il avait aussi coupé deux poires en cubes et pensé aux serviettes.
    
    Un repas simple, comme cet instant, et charmant, comme eux.
    
    Ils échangèrent quelques caresses ...
    ... avant d’attaquer la soupe de grand appétit. Entre deux cuillerées, Marion lui fit remarquer qu’il n’était pas juste qu’il soit vêtu et pas elle. Posant son bol, il enleva son pull et se mit à l’envers dans le lit, afin de pouvoir manger face à elle.
    
    — Les jeans aussi ? questionna-t-il.
    — Non, je m’en occuperai, ne t’inquiète pas…
    
    La jeune femme le dévorait du regard. Le jour déclinait déjà et la lumière dans sa chambre était magnifique, donnant une teinte un peu plus halée à son torse taillé à la perfection. Le jeu des muscles qu’il utilisait pour manger la fascinait.
    
    — Marion ?
    — Oui ? répondit-elle, un peu surprise, tout absorbée dans sa contemplation.
    — Tu mates ?
    
    Elle rougit jusqu’aux oreilles, les yeux rivés au fond de son bol. Démasquée dans son plaisir égoïste, elle aurait voulu disparaître sous la couette, mais préféra éclater de rire pour exprimer sa gêne.
    
    — C’est flatteur et très agréable. Mais…
    
    Il tendit la main et la découvrit jusqu’au ventre.
    
    — J’aime que tu me regardes, mais je ne suis pas narcissique au point de m’en contenter.
    — Au fait, j’ai fait cette soupe le jour où nous nous sommes rencontrés, dit-elle pour détourner son attention, car il souriait trop de la voir rougissante.
    — Comment fais-tu pour te souvenir de ce que tu as mangé ce soir-là ? Moi, je ne me souviens que de toi.
    — Quand je suis rentrée, je ne voulais pas céder à tes avances, alors je me suis mise aux fourneaux pour m’occuper. J’ai épluché et coupé la courge en me ...